Cette campagne de vaccination, qui entre dans le cadre de la lutte contre les zoonoses qui peuvent être transmises de l'animal à l'homme, a touché plus de 90% du cheptel ciblé. L'opération vise la vaccination de 12.000 vaches contre cette maladie transmissible et dangereuse. Cette campagne, qui se poursuivra jusqu'à fin juin en cours, touchera toutes les étables de la wilaya au nombre de 900. Des brigades mobiles composées d'une vingtaine de vétérinaires ont été mobilisées par les services concernés pour réussir cette opération. Il s'agit en fait d'une mesure préventive afin de parer à toute éventuelle contamination du bétail par cette maladie virale dont les conséquences sur le plan économique peuvent être catastrophiques, d'où l'importance et la nécessité de ces actions de prévention, même si le cheptel est actuellement en bonne santé et qu'aucun foyer de ces deux maladies n'a été signalé. Une opération bien accueillie par les éleveurs dans la mesure où des cas de rage bovine ont été recensés dans les années précédentes parallèlement à des cas de rage canine. Les services vétérinaires mènent également un travail de sensibilisation auprès des éleveurs afin de les inciter à prendre toutes les précautions nécessaires sur le plan sanitaire. Outre la rage bovine, l'inspection vétérinaire lance périodiquement des campagnes de dépistage d'autres maladies du cheptel comme la brucellose. Lesdits services ont procédé l'année dernière à l'abattage sanitaire de 23 vaches atteintes de la brucellose. Les propriétaires de ces vaches ont été indemnisés. La brucellose humaine, bien que devenue plus rare en Algérie depuis la mise en place de mesures préventives et de programmes de lutte et de dépistage des maladies du cheptel, a refait surface à Oran. En 2010, une trentaine de cas de brucellose ont été détectés chez à Oran.La brucellose peut entraîner de graves problèmes de santé, comme de la fièvre, des vomissements, de la diarrhée, une insuffisance rénale potentiellement mortelle, des fausses couches, voire la mort. Les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes immunodéprimées sont particulièrement des sujets à risque.
