Celui-ci a, pour rappel, été condamné le 13 janvier en première instance par le tribunal pénal de Rouiba pour « faux et usage de faux » à une peine de 18 mois de prison fermé assortie d'une amende de 50 000 DA et 500 000 DA de dommages-intérêts. Le prévenu a été poursuivi en justice par Tahkout Mahieddeine qui lui a reproché d'avoir falsifié le contrat d'assurance de sa flottille couvrant l'exercice 2011 pour un montant de 20 milliards de centimes. Avant d'atterrir devant le tribunal pénal, l'affaire a été examinée par la chambre commerciale du tribunal de Rouiba, laquelle n'a pas encore statué sur le dossier puisque les deux parties avaient présenté deux contrats différents. Ce dimanche, les avocats de la défense sont revenus longuement sur « les vices de procédures entourant cette affaire » en se demandant« sur les raisons ayant empêché le juge de demander une expertise graphologique des documents objets de litige pour lever toute équivoque sur cette affaire ». Me Bourayou a souligné qu' « il y a eu subordination de témoin qui n'est autre que le traducteur des documents en question ». Me Chorfi lui, a mis en exergue le parcours, le riche palmarès et la probité de son client, rappelant qu'Alliance Assurance dont il est le principal actionnaire est la seule entreprise privée algérienne cotée en bourse. Lors de sa plaidoirie, le procureur de la République a demandé, à la surprise générale, l'aggravation de la peine prononcée à l'encontre du prévenu en première instance, jugeant inopportun de recourir à une expertise pour prouver les griefs retenus à son encontre. Le verdict de cette affaire qui défrayé la chronique sera rendu public le 31 mars.