Les participants, experts en biodiversité et consultants, ont souligné dans leurs recommandations l'intérêt de l'exploitation efficiente des programmes de développement des wilayas qui renferment les cinq parcs naturels d'Algérie, en tant que mécanisme susceptible de garantir la réussite du projet. Ils ont plaidé, à ce titre, pour l'élaboration d'un guide méthodique pour la réalisation d'une cartographie d'aménagement de ces parcs ainsi que pour la conjugaison des efforts afin d'asseoir leur complémentarité et d'offrir aux universitaires l'opportunité d'exploiter d'ores et déjà les résultats de la première phase du projet. L'utilisation des techniques modernes d'infographie dans la gestion des parcs avec l'acquisition de cartes numérisées et la formation, au plan technique notamment, de la ressource humaine appelée à gérer ces espaces culturels naturels et à travailler sur leur biodiversité sont d'autres points recommandés lors de cet atelier. Les participants ont, par ailleurs, plaidé pour la concrétisation de microprojets pour les populations vivant à l'intérieur de ces parcs et pour le recours aux guides d'écotourisme comme véritables accompagnateurs dans le cadre de ce projet. Les travaux de cet atelier, qui s'inscrivent dans le cadre de la deuxième phase du projet de préservation de la biodiversité d'importance mondiale et l'utilisation durable des écosystèmes en Algérie, ont regroupé durant deux jours des experts en biodiversité et des consultants, en présence de cadres du ministère de la Culture. Ont pris part à cette rencontre initiée par le ministère de la Culture en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), les responsables des parcs de l'Atlas saharien, de Tindouf, du Touat-Gourara-Tidikelt, de l'Ahaggar et du Tassili.