En marge des travaux du 4e congrès de la Société algérienne de l'hypertension artérielle (SAHA), le laboratoire Merck Sharp Dohme (MSD) Algérie a organisé, hier, à l'hôtel El Aurassi, un symposium ayant pour thème « Le choix de l'antihypertenseur est vital pour éviter le drame de premier accident vasculaire cérébral (AVC) ». Lors de cette rencontre scientifique, le professeur Merad, chef du service de cardiologie au CHU Mustapha Pacha et président de la SAHA, a présenté les résultats de l'étude « Facteurs de risque et accident vasculaire cérébral observationnel » menée par des cardiologues à travers le territoire national sous la direction du professeur Merad. La même étude a été réalisée au Maroc et en Tunisie. Elle a mis en exergue l'ampleur de cette maladie dans ces pays et l'urgence de mettre en place une politique de prévention adéquate pour une meilleure prise en charge des malades. Le but de cette enquête, selon le conférencier, était également d'évaluer le risque de développer un accident vasculaire cérébral dans les dix années à venir. Pour le professeur Merad, les statistiques sont inquiétantes en raison de l'augmentation du nombre des AVC en Algérie. Celui-ci engendre, selon les résultats de l'étude, 16 000 décès par an. L'hypertension est l'un des facteurs de risque de développer un AVC. « Le risque pour un hypertendu de faire un AVC est multiplié par trois par rapport à un non-hypertendu », indique le professeur Merad qui a insisté sur la lutte contre l'hypertension, d'autant que les classes thérapeutiques nécessaires existent et ont fait leurs preuves. La deuxième communication, présentée par le professeur Abdallah Daïb, du CHU de Tlemcen, portant sur une étude life de MSD, qui compare le produit Losartan à un médicament de référence, a révélé la réduction des risques d'AVC de moins de 25%. Le même constat a été fait également au Maroc.
