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Festival des Sud à Arles : Johnny Clegg ne perd pas le Nord
Publié dans El Watan le 24 - 07 - 2014

Ces anciens fans se joignaient aux jeunes générations dans un rare mélange d'âges et de conditions sociales. Tous étaient heureux d'applaudir ce «Zoulou blanc» qui, avec sa musique et ses textes revendicatifs, s'est opposé dès 1976 au régime hideux de l'apartheid en Afrique du Sud. Révélé au monde entier dans un cercle de plus en plus large dans les années 1980 et surtout après 1986, sa présence sur la scène mondiale ébranla, à sa manière, le régime sud-africain honni. Son aura internationale — avec des titres comme Scarterlings of Africa (1982), et des millions de disques vendus — a fait de lui la deuxième personnalité sud-africaine la plus connue au monde après Nelson Mandela (décédé il y a sept mois, le 5 décembre 2013 à l'âge de 95 ans).
En 1989, un an avant la libération du leader noir de ses longues années de prison, en 1990, Clegg faisait une tournée en Afrique du Sud. Ce qui faisait écrire à Jean-François Bizot dans le magazine français Actuel : «L'apartheid craque — même les Blancs en ont marre» (mars 1989). A l'époque, rompant avec les interdictions racistes en vigueur, Clegg avait fondé Zuluka, un éphémère groupe de Noirs et de Blancs. Plus qu'un chanteur et musicien, c'est donc un monument de l'histoire qui était au théâtre antique à Arles et rien d'étonnant que les gradins et l'avant-scène soient «noires» de monde.
Après une heure et demie d'un intense concert, lorsqu'il interpréta le tube Asimbonanga tiré de son album de 1987 Third World Child (enfant du Tiers-monde), le public exulta et c'est sur une longue standing-ovation que les musiciens ont quitté la scène provençale, gardant au cœur l'émotion de cette belle soirée, avant de retrouver la même ardeur décapante lors de leur prochaine date de la tournée Human tour.
En duo avec les Mahotella Queens
Le plus fameux c'est que partout où il passe, Johnny Clegg arrête le temps et marque son empreinte. Ce fut le cas à Fès en juin, où il s'est produit avec Youssou N'dour, autre figure mythique de la scène africaine. A Arles, l'histoire retiendra le duo exceptionnel de deux titres avec celles qu'il a présenté comme étant ses sœurs, le groupe Mahotella Queens qui a fait sa première partie. Elles fêtent leurs 50 ans de carrière, ce qui signifie qu'elles sont âgées de plus de 70 ans… A capella, elles chaloupent toujours avec merveille et grâce.
Avec d'autres, dans les années 1960, alors que soufflait le vent mauvais de la mise au ban des Noirs, elles avaient fondé le mbqanqa, mélange original de musiques traditionnelles de leur pays avec les styles mondiaux d'alors, comme le rythm'n blues, la soul ou le gospel.
Un vrai moment de charme dans la douce nuit arlésienne.


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