Les pluies qui se sont abattues ces derniers jours sur la ville d'Ain Beida ont mis à nu les carences du système de drainage des eaux, ainsi que la qualité des chaussées. Les services de la voirie ont beau se démener pour assainir les avaloirs servant à évacuer les eaux pluviales, rien ne sert, puisque les rues restent toujours truffées d'ornières, de crevasses et d'affaissements. Partout où l'on peut circuler, en voiture ou à pied, le chaland remarque la présence de flaques d'eau. Pour éviter les ornières, les conducteurs slaloment dangereusement sur la chaussée, manquant parfois d'écraser un passant ou de tamponner le véhicule le devançant. «Il devient presque interdit de circuler à travers les artères de la ville. Partout, vous êtes surpris par un nid de poule, une ornière ou une crevasse. Il faut jouer du volant pour les éviter, sinon, c'est le véhicule qui risque des dommages incommensurables», nous déclare un chauffeur de taxi. La sortie du grand boulevard du 1er Novembre est à lui seul un exemple édifiant de l'état de la chaussée. Il est truffé d'ornières, dont la profondeur dépasse les 20 cm. Quand elles sont remplies d'eau, les conducteurs qui ne connaissent pas les lieux risquent de s'enliser et voir leur voiture endommagée. «Comment y remédier ?» s'interrogent les citoyens, conscients des éventuels dangers qu'ils encourent à chacune de leur sortie. La municipalité doit déployer d'ingénieux efforts pour venir à bout de toutes les carences qui affectent la circulation tant piétonne qu'automobile. Par ailleurs, ce qui incommode davantage les conducteurs, c'est la mauvaise conception des ralentisseurs, installés parfois les uns derrière les autres. Outre le fait qu'ils soient très mal conçus, ils retiennent les eaux de pluie, d'où la constitution de mares barrant la largeur des chaussées. Ce qui attend l'APC de ce côté là, faut-il le souligner, ce sont des efforts titanesques à fournir afin d'améliorer la situation qui prévaut.