Deux trafiquants de munitions arrêtés… Un individu qui s'adonnait au commerce illicite de munitions a été arrêté par les forces de police de la BMPJ de Boghni (Tizi Ouzou), a indiqué un communiqué de la cellule de communication de la sûreté de wilaya. Le mis en cause a été appréhendé à un barrage des services de sécurité au volant de son véhicule, à bord duquel une quantité de poudre destinée au remplissage de cartouches de fusil de chasse et leur revente a été découverte. Une perquisition effectuée en son domicile a permis de découvrir un appareil et des ustensiles servant au rembourrage des cartouches de fusil de chasse, au montage et démontage des capsules, des cartouches pleines et des douilles de calibres 14 et 16, de la poudre explosive noire et des produits sous forme de poudre de différentes couleurs, a précisé la même source. Un second individu, auprès duquel de la poudre et des cartouches ont été acquises, a été arrêté dans le cadre de cette affaire. Présentés au parquet de Draâ El Mizan pour détention et commercialisation de munitions de catégorie 5 sans autorisation des autorités habilitées, ils ont été mis en détention préventive. Calvaire chez l'ingénieur des mines à Tizi Ouzou Des automobilistes de la wilaya de Tizi Ouzou ont fait part du «calvaire» qu'ils subissent ces derniers temps pour passer devant l'ingénieur des mines au niveau de la ville de Draâ Ben Khedda, à 10 km à l'est du chef-lieu de wilaya. Un de nos interlocuteurs, citant son cas en exemple, indique s'être rendu sur place, dimanche à 4h du matin, où il sera contraint de suivre une «chaîne monstre» qui durera jusqu'à 13h30 pour pouvoir enfin avoir droit au contrôle de son véhicule. En une journée d'inspection, seulement une soixantaine de voitures passent devant l'ingénieur des mines. Pour faire partie du lot, nos interlocuteurs indiquent qu'ils sont contraints de payer un gardien de parking, près du hangar où sont inspectés les véhicules, à savoir 1000 DA par voiture devant être laissée sur place pour la nuit ou 200 DA pour l'automobiliste qui passe la nuit dans sa voiture. Il s'agit pourtant d'une simple formalité administrative que doivent accomplir notamment les citoyens qui acquièrent des voitures hors de la wilaya. Neuf morts après le naufrage d'un bateau de migrants Les garde-côtes italiens ont annoncé hier avoir repêché neuf corps après le naufrage d'un bateau transportant des dizaines de migrants au large de la Libye. Le bateau a chaviré à quelque 80 milles (150 km) au large des côtes libyennes, selon les garde-côtes, qui ont pu sauver 144 personnes qui se trouvaient à bord et recherchaient encore d'autres victimes éventuelles. La nationalité et l'identité de ces victimes et des survivants n'ont pas été précisées, ni le nombre total de personnes ayant embarqué à bord de ce bateau. Dimanche soir, les garde-côtes avaient annoncé avoir secouru au total 2782 personnes au cours du week-end, dont plus de 1100 pour la seule journée de dimanche. Plus de mille avaient déjà été secourus vendredi. Ces migrants viennent essentiellement d'Afrique subsaharienne (Erythrée, Mali…) et du Moyen-Orient, en particulier de Syrie et d'Irak. Saisie de 500 kg de tabac à chiquer contrefait Les éléments de la Gendarmerie nationale relevant de la brigade de Beni Mered, appuyés par ceux de la compagnie de Blida, ont déjoué récemment une tentative d'introduction frauduleuse d'une importante quantité de tabac à chiquer contrefait pour inonder le marché de ce poison. Cette opération s'est soldée par la saisie de 1425 sacs de tabac à chiquer dont la date de péremption est dépassée et l'arrestation de trois individus (accusés) originaires de Blida, Mouzaïa et Boufarik. Les faits remontent au niveau d'un barrage de gendarmerie à Beni Mered. Les gendarmes ont découvert un sac de 25 kg de tabac à chiquer à l'intérieur du coffre d'une voiture durant leur contrôle routinier. Aussitôt, une enquête a été ouverte. La quantité totale saisie avoisine les 500 kg.
