Les trottoirs s'ils ne sont pas occupés par des vendeurs d'un commerce rampant, ils sont détériorés. Une telle situation se répercute d'une manière négative sur la circulation. Un autre point noir auquel est confrontée la ville et qui ne cesse d'empoisonner la vie des citoyens dont le ras-le bol est on ne peut plus manifeste. Il est devenu quasiment impossible de circuler sans tomber dans un trou ou une crevasse. Les chaussées sont défoncées au centre ville comme en périphérie. Le pire est que les tranchées issues des travaux d'AEP et d'assainissement entrepris sur la voie publique à travers une grande partie de la ville transformée en chantier ne sont pas remises en l'état. En l'absence d'un plan de circulation, les usagers sont désemparés devant les sempiternels embouteillages. A cela, il faut ajouter les agressions répétées de l'environnement notamment l'empiètement sur les espaces verts qui se rétrécissent comme une peau de chagrin. Le commerce informel s'est installé à la longue alors que les marchés à bestiaux et celui des fruits et légumes, principaux pourvoyeurs de fonds de la commune, après la fiscalité sont livrés à l'abandon et risquent de disparaitre si rien n'est entrepris pour leur réhabilitation. L'éclairage public, une autre tare Le cadre de vie des citoyens est en nette dégradation, l'hygiène publique est préoccupante au vue de l'amoncellement des immondices et ordures ménagères à tous les coins et recoins alors que ce ne sont pas les moyens qui font défaut à la commune. L'éclairage public est aussi l'autre tare de l'agglomération. De nombreux quartiers sont très mal éclairés et même le centre ville n'échappe pas à cette carence. A El- Eulma, on a encore soif, c'est carrément l'envers du décor pour une ville dont le nom évoque l'eau. En ces lieux, ce problème n'est pas une réminiscence du passé ou une vue de l'esprit, c'est une réalité vécue par la population à chaque période estivale. Les gens sont alimentés par camions citernes à des prix qui frisent l'entendement. La problématique culturelle d'une ville au passé florissant ne cesse de susciter le mécontentement, en raison de l'immobilisme dans lequel végète ce secteur et comment peut-il en être autrement lorsque le théâtre, berceau du 4éme art est fermé depuis maintenant des années pour une énième opération de rafistolage. La réaction des férus de la culture est légitime d'autant plus qu'ils s'expliquent mal comment ce théâtre, une petite merveille architecturale, est toujours fermé et sans appellation alors que des voix n'ont de cesse de demander sa baptisation au nom du défunt Mohamed Benlemouffok, père-fondateur du 4ème art à El Eulma…