à cause des faibles résultats obtenus au cours des dix dernières années. Kadri Moubarak, directeur de l'éducation, a exprimé son mécontentement par la légère amélioration des résultats de ce premier trimestre par rapport à ceux obtenus au début de l'année, mais il a souligné que «ces résultats négatifs ne sont pas une fatalité qu'on ne peut pas éviter», appelant le personnel de son secteur à «identifier les obstacles et à relever le défi, pour sauver la situation». Les résultats obtenus après l'application de la grille d'analyse montrent une grande régression dans les matières scientifiques (mathématiques, sciences physiques et chimie). Concernant les langues, français et anglais, les résultats ont été désastreux, et même la langue arabe n'a pas été à l'abri de la décadence, puisque les indices d'assimilation varient entre 50 et 75%. Par ailleurs, le ministère de l'Education nationale a organisé, jeudi dernier, au niveau du technicum Salah-Djebaïli, à Khenchela, un séminaire au profit des organes d'inspection regroupant, 5 wilayas, Constantine, Batna, Oum El Bouaghi, Tébessa et Khenchela. Dans son intervention, Abdelkader Ben Ahmed, l'inspecteur central auprès du ministère de l'Education, en présence du wali et des responsables du secteur, a insisté sur l'importance du rôle de cette instance chargée, notamment, de l'accompagnement et de l'animation des établissements scolaires. L'inspecteur central a expliqué les objectifs de cette rencontre, qui vise à clarifier les rôles attendus et réels des conseils de wilaya des inspecteurs, nouvellement créés à travers les directions de l'éducation, qui ont un rôle très important dans le suivi pédagogique des élèves des trois paliers.