Il s'est éteint, hier, au CHU Nedir Mohamed de Tizi Ouzou, suite à une longue maladie. Quelques mois seulement avant son décès, le regretté avait lancé l'initiative de création d'un journal électronique (Infotime) en collaboration avec un groupe de nouveaux diplômés en journalisme de l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, histoire de les encadrer et de les aider à s'imprégner des multiples contraintes du terrain. Une aventure qui allait être fructueuse, surtout avec l'ambition affichée par cette équipe de jeunes journalistes qui ne cherchent qu'un cadre favorable pour «pénétrer» de plain-pied dans la profession. Makhlouf Faked, l'un des anciens collègues du défunt dira : «Je suis très ému d'apprendre la nouvelle. La mort d'Ahmed m'a vraiment affligé. C' était un homme pluridisciplinaire, doté d'une culture générale globale et appréciable. Je l'ai rencontré pour la dernière fois il y a quelques mois, lors de la commémoration de l'anniversaire de la mort d'un ancien collègue assassiné, Achour Belghezli. Je l'ai côtoyé quand on a travaillé ensemble durant les années 1990 à l'hebdomadaire Le Pays, puis au quotidien Le Matin. Il y avait aussi avec nous un autre confrère assassiné par les terroristes, Saïd Tazerout». Par ailleurs, notons que le regretté a travaillé aussi comme correcteur à La Dépêche de Kabylie et collaborateurs à El Watan. L'enterrement est prévu, pour aujourd'hui, au village Ath Houari, dans la commune d'Assi Youcef, daïra de Boghni, à 40 km au sud de Tizi Ouzou.