Elles existent certes, mais pratiquement dans les grands centres urbains comme Oum El Bouaghi, Aïn M'lila et Aïn Beida. Généralement, celles qui sont fonctionnelles manquent affreusement d'encadreurs. Et c'est là où le bât blesse, car on ne peut imaginer un centre rayonnant sans cadres formés pour dispenser les rudiments de la culture et du sport. Presque toutes les communes disposent d'un terrain de football, mais guère de terrains pour la pratique des autres disciplines sportives, comme le handball, le volley-ball, le basket-ball, le tennis, etc. Les salles multifonctionnelles ne sont implantées que dans les trois grandes daïras de la wilaya. D'où un déficit criant en matière de pratique sportive dans les autres localités qui recèlent en tout état de cause des graines d'athlètes, mais qui végètent malheureusement dans l'ombre de leur cité. Pour les piscines destinées à la natation professionnelle, il n'y a pas de quoi pavoiser. Pour l'heure, seule celle du chef-lieu est opérationnelle. La piscine semi-olympique implantée dans l'enceinte du stade Hamdi Ali d'Aïn Beida est encore en chantier. Elle n'ouvrira pas ses portes de sitôt au regard de la lenteur des travaux. Selon un cadre de la jeunesse et des sports, il y a eu mauvais choix au départ dans l'implantation, ce qui a nécessité une rallonge dans l'enveloppe budgétaire. Le terrain est en effet gonflant et exposé à des dénivellations. Le chef-lieu de wilaya compte une auberge de jeunesse qui sert aux différents rassemblements des jeunes du pays. Une autre a été implantée à Meskiana. D'une capacité de trois cents lits, cette dernière est construite dans un environnement adéquat à proximité d'une oliveraie et d'un cours d'eau. Un coin idéal pour enchanter les jeunes qui y transitent. Bien qu'achevée, elle n'est pas encore fonctionnelle. Cette même ville dispose d'un centre sportif de proximité, mais ce dernier souffre du manque de cadres. On a recourt aux jeunes du pré-emploi pour y suppléer. Encore faut-il qu'ils aient des notions utiles à transmettre aux jeunes qui fréquentent les lieux.