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Dangereux, gênants mais autorisés
Publié dans El Watan le 06 - 04 - 2017

Habiter un bâtiment où le voisin possède un chien est, sans la moindre exagération, un cauchemar au quotidien. Le phénomène s'est banalisé à Alger et personne n'ose le dénoncer, malgré les désagréments et dangers qu'il cause au voisinage. Mais pourquoi chercher à élever un chien au cinquième étage d'un appartement exigu ? demande-t-on au propriétaire d'un pitbull à Bab el Oued. La réponse est toute simple : «Certains le font pour l'esthétique (chebouh), d'autres les utilisent pour travailler comme agent de sécurité», explique-t-il.
Notre interlocuteur, interpellé sur les risques et le dérangement causés au voisinage, a refusé d'admettre cette situation. Pourtant de nombreux citoyens ont exprimé leur ras-le-bol de ce casse-tête dangereux qui ne cesse de se généraliser. «Un chien qui aboie dans un balcon est l'équivalent d'une meute en colère. C'est strident, on dirait qu'on a placé des haut-parleurs», raconte un habitant d'un bâtiment situé au Télémly. Certains chiens sont dressés et font relativement moins de bruit, alors que d'autres sont incontrôlables.
Mais qui osera dénoncer un dépassement, tout compte fait «légal», en l'absence de textes de loi traitant du problème ? Outre la question du bruit, la présence de ces chiens parfois féroces dans des bâtiments grouillant d'enfants et de personnes malades, donne sérieusement à réfléchir. Cela d'autant que depuis 2015, l'APC d'Alger-Centre, à titre d'exemple, a interdit la circulation de certaines races de chiens sur la voie publique. Il s'agit notamment du doberman, du bullmastiff, du staff américain, du rottweiler, du bull terrier et du pitbull.
Mais ces races canines se baladent librement dans les quartiers et les endroits isolés. Des scènes de panique dans des cages d'escalier, lorsque des enfants en bas âge ‘‘tombent'' sur un molosse sont fréquentes. Mais comme il s'agit d'un voisin de longue date, l'on trouve toujours le moyen de fermer les yeux, au lieu de déposer plainte ou d'alerter les services de police, explique-t-on. Pour les «amateurs» ou personnes qui font dans le commerce de ces espèces, la plupart de ces chiens sont élevés pour être propres et dressés de manière à ce qu'ils obtempèrent strictement aux ordres du propriétaire.
Un argument loin de rassurer tout le monde, puisque la prolifération des chiens sur les balcons et à la sortie des bâtiments, partout à Alger, devient inquiétante. «Pour éviter les aboiements, j'ai placé des planches sur le balcon de façon à ce que le chien ne puisse pas voir du monde, il devient ainsi calme et moins excité», explique un autre citoyen, résidant du côté de La Casbah.
Un argument tout de suite contesté par un autre habitant, qui souligne, à juste titre, que «si le chien aboie, la nuit, une seule fois par semaine pendant quelques minutes, c'est déjà grave, puisque tout le voisinage sera réveillé». Malgré les graves incidents signalés çà et là, tels que la mort d'enfants, les menaces et les vols commis à l'aide de ces chiens d'assaut, les autorités publiques tardent à interdire leur présence dans les espaces urbains.


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