Des internautes ont échangé sur les réseaux sociaux un message de détresse, lancé par une jeune fille habitant la ville d'El Milia, sur les risques qu'elle encourt chaque matin au moment de se rendre à son travail. Habitant le quartier populaire de Lemridja, à la périphérie nord de la ville, la jeune fille n'a pas trouvé de solution à la meute de chiens qui la poursuit chaque matin, que de poster sur Facebook son message de détresse. Dans des termes simples, écrites en arabe, elle interpelle les responsables concernés pour éradiquer cette meute. «Je suis une demoiselle habitant Lemridja, chaque matin en allant au travail, des chiens s'interposent sur ma route et me poursuivent. Je demande aux autorités compétentes d'intervenir. Aujourd'hui, trois chiens m'ont poursuivi à 7 h 20 et avant à 7 h 30», écrit-elle. Au-delà de ce message, c'est la question de la prolifération des chiens errants qui revient au-devant des préoccupations des habitants. Depuis des années, la campagne d'abattage des chiens errants ne s'effectue plus convenablement, ou elle ne se fait pas du tout. Pour des raisons multiples, allant du manque de munitions à d'autres arguments avancés pêle-mêle, on ne tue plus les chiens errants, ce qui expose la sécurité des citoyens à tous les risques. Les morsures de ces animaux sont ainsi devenues un risque majeur dans cette ville, où tout semble basculer dans l'aléatoire et la précarité.