L'Association nationale des praticiens hospitalo-universitaires (ANPHU) exprime à travers un communiqué, rendu public hier, son soutien au Pr Farid Hadoum, chef de service de néphrologie au Chu Mustapha, son entière solidarité et son soutien pour toutes les initiatives entreprises suite aux tentatives d'empêchement par l'administration de l'hôpital Mustapha Bacha de l'organisation de la journée de formation continue dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale du rein le 7 mars initiée par le service de néphrologie. L'ANPHU rappelle que «les organisateurs ont été surpris de trouver l'amphithéâtre qui devait abriter la manifestation verrouillé de façon indigne par des personnes malintentionnées». Et de souligner : «L'administration est totalement responsable de cet incident condamnable à plus d'un titre, une pratique d'un autre âge digne des régimes totalitaires.» C'est pour lutter contre de pareilles pratiques, poursuit le communiqué, que le peuple algérien est en train de se soulever pour retrouver sa liberté et sa véritable indépendance vis-à-vis des chapelles de la régression. L'Association nationale des praticiens hospitalo-universitaires pour laquelle la déontologie et l'éthique ne sont pas de vains mots, exprime à son collègue, le professeur Farid Hadoum, homme de science et de principe, son entière solidarité et son soutien pour toutes les initiatives entreprises. «Le Pr Hadoum est un exemple à suivre dans la formation continue qui fait tant défaut chez nous et un praticien dont la disponibilité est permanente», a ajouté l'ANPHU. Et d'appeler les autorités locales de la santé à «arrêter de faire la sourde oreille au cri du peuple, car on ne va pas oublier qu'elles sont partie prenante d'un système décrié par tous. Chacun doit se déterminer en ce moment crucial de la vie de notre pays et ne pas se contenter de la langue de bois ni de l'attentisme». Pour l'ANPHU, les fossoyeurs du système de santé et «leur mépris du malade et des vrais professionnels de la santé doivent se déterminer maintenant en urgence et ne pas attendre le verdict du peuple qui sera couronné d'une victoire certaine et ensuite ce sera trop tard pour les rentiers».
