On voit le mal se produire, mais on n'agit pas. L'attitude des autorités face aux actes de saccage et de vandalisme ciblant les marchés de proximité est scandaleuse. A Figuier, l'infrastructure devant abriter les marchands ambulants se dégrade de jour en jour. Réalisée à coups de millions de dinars, cette infrastructure a subi de manière préméditée des actes de saccage. Au lieu de réparer les dégâts et d'obliger les commerçants à y écouler leurs marchandises, les autorités locales font à ce jour comme si de rien n'était. Leur laxisme est d'autant plus condamnable que ce bien pourrait, s'il est bien exploité, engranger des recettes supplémentaires à la trésorerie communale. A Naciria, le marché de proximité a été squatté par un individu avant d'être évacué par l'APC. Néanmoins, ce lieu de négoce reste à ce jour fermé, au moment où des dizaines de commerçants étalent leurs produits sur la voie publique à 200m plus loin, avec tous les désagréments causés aux passagers. Idem à Bordj Menaïel, où le marché de Batimétal érigé à Vachy a fait l'objet d'actes de destruction à cause des retards mis pour sa mise en service. A Chabet El Ameur aussi, les commerçants ambulants préfèrent squatter les trottoirs que d'aller occuper les étals des deux marchés de proximité implantés près du stade. Ce problème se pose aussi aux Issers, une ville qui compte deux marchés de proximité, inoccupés à ce jour, malgré l'existence d'un immense marché informel non loin du siège de l'APC.