A l'instar de certaines wilayas du pays, le secteur de l'éducation enregistre cette année un bon taux de réussite à l'examen du baccalauréat (55,01 %), légèrement meilleur que celui de l'année dernière, où l'on a enregistré une moyenne de 53,47%. Le taux national étant de 54,61%. Un indice bien que loin de refléter une symbiose qui manque tant au secteur, n'en indique pas moins, «le degré de satisfaction qu'affichent les responsables locaux, et surtout la directrice de l'éducation, Mme Hadouda Boukabous, qui se plaignait, hier, que ‘‘l'un de ses établissements, le lycée Kadiri Mohamed de Sougueur, en vient à maintenir la cadence en se classant parmi les meilleurs lycées d'Algérie avec un taux de réussite de 99,23 %, soit l'échec d'un seul élève sur les 800 candidats». Un exploit que seuls l'encadrement, personnel, parents d'élèves et son directeur, Ali Benameur, semblent mesurer à sa véritable portée. L'élève, Khatmi Mouna, du lycée Kadiri Mohamed de Sougueur, en série technique mathématique, avec 18,05, ex aequo avec un lauréat garçon, portent toujours le flambeau que se transmettent les lycéens et lycéennes de cet établissement de référence. Au-delà des résultats qui reflètent globalement les efforts des uns et des autres, certains établissements, à l'exemple des trois lycées de Ksar Chellala, continuent de traîner dans les profondeurs et tirent par conséquent le taux vers le bas. Les causes sont connues. Aux intrigues des uns et des autres, il y a l'inefficience des décisions prises par la tutelle et par la direction. L'échec des lycées de Ksar Chellala est contredit par le fait que certains lycées mal implantés sur le territoire, exemple le lycée de la populeuse cité Sonatiba, reste une des causes de la qualité de l'enseignement. A Sonatiba, le lycée Bey Bouzid cartonne avec 80% de taux de réussite. Entre le lycée Kadiri Mohamed, leader incontesté en matière de réussite, et le lycée Sonatiba, celui de Mohamed Hirèche maintient la constance depuis des années, avec 84,56%.
