L'APC de Chlef a lancé samedi les travaux de curage de l'oued Tsighaout au grand soulagement des riverains et des habitants de la partie ouest de la ville. Ce cours d'eau, passant au milieu de cette agglomération sur plus de 3 km, engendre de sérieux désagréments à la population, avec son lot d'odeur nauséabonde, de moustiques et de rongeurs. Il longe de nombreuses cités d'habitation ainsi qu'un nouvel hôpital et le marché de proximité de Haï Bensouna, avant de se déverser dans l'oued Cheliff. Malgré le projet de construction d'un ovoïde le long de cette rivière, les eaux usées débordent continuellement, favorisées par les travaux anarchiques effectuées de part et d'autre de l'oued en question. L'initiative très louable de la commune s'est soldée par l'enlèvement de plusieurs tonnes de gravats et de déchets, et ce, pendant trois jours de travaux continus ayant mobilisé de gros moyens. Il reste toutefois que la pollution générée par ce cours d'eau demeure importante, surtout durant la période des grandes chaleurs. D'où la nécessité de réfléchir à une solution appropriée et définitive pour en finir avec ce grand point noir. Il faut signaler par ailleurs que la ville de Chlef dispose d'une station d'épuration des eaux usées pouvant traiter plus 36 000 m3 par jour . Elle a permis de prendre en charge une bonne partie du réseau d'assainissement se déversant dans l'oued Cheliff qui traverse le nord de Chlef entre le siège de la commune et l'agglomération de Haï El Houria.