L'ASM Oran semble s'«engluer» de plus en plus dans la problématique des finances. Et au train où vont les choses, cette équipe risque de se retrouver dans une issue incertaine qui peut facilement déboucher sur une impasse. Malgré les appels répétés des responsables asémistes à l'adresse d'éventuels sponsors, mécènes et autres autorités locales, le team d'El Djemia ne veut point abdiquer devant le fait accompli des avatars financiers afin de ne point gâcher son objectif initial d'avant saison qui est celui de rejoindre la Ligue 1 après quatre pleines saisons d'errements en Ligue 2. Rappelons que les Vert et Blanc sont actuellement bien placés pour prendre le dernier billet donnant droit à l'accession avec dans la cagnotte un match en plus à négocier (contre l'A Bou Saâda). Et dans ce contexte, si l'ASMO fait le plein face à l'Amel dans le cadre de la mise à jour, le représentant de l'Ouest ne sera qu'à un point du graal tout juste derrière les inamovibles O Médéa, JSM Skikda et WA Tlemcen. Le quatrième ticket se jouera donc entre le team de Laoufi et celui du Rapid de Relizane, mais aussi le RC Arbaâ, l'AS Khroub et le MC El Eulma. Une aubaine qui peut permettre aux locataires du stade Bouakeul de jouer à fond une accession qui il faut le dire est devenue chimérique. Mais là où le bât blesse, l'ASMO ne pourra point aller jusqu'au fond lors des 7 rounds qui restent à négocier dans ce challenge (hormis la joute de la mise à jour), et ce, suite à la montée au créneau des joueurs qui demandent à être payés. Dans cet enchevêtrement inédit, les joueurs risquent de débrayer si le championnat redémarre. Un couac de plus qui risque fatalement de faire mal à l'équipe au moment où elle garde intactes ses chances pour retrouver l'élite. L'ASMO lance un cri désespéré en ces moments d'incertitude afin que le problème financier soit résolu, car asphyxié sur tous les plans, sachant que la rescousse dans les caisses du club de 3 milliards de centimes sera à même d'aider cette équipe pour primo payer tous les dus des joueurs, et secundo terminer la saison dans de très bonnes conditions pour faire face aux déplacements, restauration, hébergement et autres et surtout assainir une dette de la saison écoulée qui se monte à 1 milliard 500 millions.