Des zones industrielles où sont implantés des projets qui n'ont jamais vu le jour et des zones d'extension par excellence à l'instar du POS 9 illustrent la précarité du tissu industriel dominé à Souk Ahras par des entités et autres personnes physiques – jusqu'à preuve du contraire – non solvables et peu crédibles. Le constat a été fait par quatre walis, dont celui en poste. «Il est inconcevable de maintenir une telle situation que nous croyons attentatoire aux objectifs de cette wilaya et l'on ira droit vers des mesures de redressement pour que cesse l'arnaque», a déclaré ce dernier face aux membres de la commission d'assainissement du foncier destiné à l'investissement. Cette dernière a déjà recensé 60 projets qui n'ont jamais été lancés et dont les propriétaires sont concernés par l'opération d'annulation des actes de concession, croit-on savoir auprès de la cellule de communication de la wilaya. Pas moins de 16 hectares attribués antérieurement dans le cadre des facilités accordées aux investisseurs seront ainsi récupérés et réaffectés à des projets fiables. Il a été, toutefois, indiqué à l'issue de deux rencontres programmées récemment par le wali de Souk Ahras, en présence des représentants des secteurs concernés par ces mesures d'assainissement que les zones de Bir Bouhouch, Sidi Fredj, M'daourouch, Oued El Kabarit et Merahna connaitront une flexibilité dans le traitement des nouveaux dossiers, notamment pour les investisseurs qui font preuve de bonne volonté et d'engagement réel. Moins de détails ont été fournis concernant les projets fictifs et autres inadaptés aux sites dans chef-lieu aux POS 8 et 9, entre autres, où des hectares sont confisqués par des pseudo–investisseurs. Idem pour les poches vides qui serviraient à la création d'espaces verts et de voies d'accès à la ville qui croule sous le poids du béton.