Maintenue depuis plus d'une décennie sous la coupe de la défunte association locale qui regroupait 11 sections, dont celle du judo, l'équipe dirigeante du club de Souk Ahras vient de signer une rupture totale avec l'ancienne structure devenue obsolète et sans perspectives. Mercredi 19 août, est né le Judo Club de la commune de Souk Ahras, qui aura pour tâches principales la réorganisation du bureau et la relance de cette discipline vieille de soixante ans dans cette ville. Rchid Ouali, le président, fraîchement désigné à la tête du staff dirigeant, a d'emblée déclaré devant les membres fondateurs du club, réunis au niveau du siège de l'APC, que cette nouvelle formation s'inscrit dans le cadre d'un renouveau organique, salutaire pour le bon fonctionnement de toute entité sportive. «Tout le monde au sein de la famille du judo aspirait à une autonomie d'un tutorat qui bridait toutes nos chances de performance sportive et nous en sommes capables pour peu que l'on s'engage, tous, à aller de l'avant et rompre avec les méthodes de fonctionnement surannées», a-t-il déclaré. A noter que le club fanion de judo, dont la création remonte à l'année 1957, jouit d'une réputation d'entité formatrice de compétiteurs et d'athlètes de performances pour avoir inscrit des centaines de participations aux plus grandes joutes nationales et continentales souvent en usant de moyens personnels et parfois avec le concours des partenaires qui se comptent, dans les meilleurs des, sur les doigts d'un manchot. Et pourtant, rares ont été les occasions où le club a pris la peine de quémander de l'argent ou osé arpenter les couloirs des recycleurs de la manne des fonds de wilaya. C'est dans cet esprit que les anciens de la famille du judo, en conclave, ont repris le palmarès de cet ancien-nouveau club.