Les habitants de la cité 11 Décembre dite «Les coopératives» ont vite déchanté après avoir vu que les travaux de réfection des trottoirs s'étaient arrêtés alors que la partie ouest n'avait pas été entamée. En effet, le tronçon principal a subi un relookage avec des trottoirs bien agencés et recouverts d'un parvis rouge. Il ne restait qu'à achever jusqu'au bout pour que le quartier retrouve un aspect convenable. Seulement voilà, les travaux ont cessé et l'entreprise réalisatrice a plié bagages. Elle a laissé la partie est dans le bourbier avec une route défoncée, des tranchées la coupant à intervalles répétés, des trottoirs inexistants et des amas de matériaux exposés au milieu des immeubles. Devant la proximité de la Maison des diabétiques, les commerces peinent à accueillir une clientèle en difficulté pour la circulation et le stationnement de ses véhicules. Les habitants, eux, ont du mal à respirer devant les montées de poussière des matériaux qui jonchent l'endroit. L'hiver et ses précipitations transforment le lieu en poches de crevasses et de nids de poule. Les stagnations des eaux pluviales incommodent passants et habitants. La deuxième tranche de la cité est dans le même état. Il est clair que le projet de revalorisation du quartier n'a pas été achevé. C'est là une manie qui caractérise la ville de Boumerdès. Au niveau de la gare routière située en contrebas, la clôture, à peine entamée, a été abandonnée. Cela dure depuis deux mois. Il reste la partie administrative et les abribus. Ainsi, les chantiers à l'arrêt pullulent devant la grande désillusion des citoyens qui sont en droit d'espérer une amélioration de leur cadre de vie dans des délais raisonnables. Advertisements