Le dernier bulletin de la direction de la santé (DSP) d' / fait état de 1606 cas de la Covid-19 confirmés depuis la propagation de la maladie. Le nombre des décès a lui aussi continué à progresser, atteignant un nombre effarant de 236 morts, dont des praticiens et des paramédicaux du secteur sanitaire. Si au cours de la première vague, la situation a pu être maîtrisée, avec notamment la régression des cas confirmés, il n'en est pas de même au cours de la seconde vague. Le nombre de cas augmentant, les services sanitaires risquent de déborder et mettre dans l'embarras le personnel soignant. Que faire après que les autorités aient tout mis en branle pour sensibiliser les citoyens sur les risques potentiels de contracter le virus ? Les campagnes menées tambour battant par les instances compétentes pour endiguer la maladie n'ont pas eu l'effet escompté sur une partie de la population qui continue à nier l'existence d'un tel mal. En effet, nombre de nos concitoyens déambulent dans les rues de la ville sans porter le masque ni respecter les mesures de distanciation, se permettant même des embrassades. D'autre part, avec la saison hivernale et les états grippaux qui se manifestent en cette période de grand froid, il sera plus difficile de faire la différence entre la grippe et la Covid-19, étant entendu que les deux maladies ont des symptômes qui se ressemblent. D'ores et déjà, les personnes à risque se sont fait vacciner contre la grippe. Beaucoup ne l'ont pas fait, car le premier quota de vaccins parvenu à la wilaya n'est pas suffisant. Il faudra des milliers de doses pour couvrir les besoins de la population à risque, comme les diabétiques et les hypertendus, une frange considérée comme très vulnérable. Si certains ont pu se procurer le vaccin auprès des officines pharmaceutiques, il n'en est pas de même pour les citoyens aux revenus modestes et qui ont l'habitude de recourir aux services des polycliniques. Advertisements