Les autorités de la wilaya n'ont pas réagi face à l'indignation des hygiénistes soucieux de la contagion galopante de la Covid-19 à Guelma. C'est un haut-lieu à risque de contagion qui sévit, encore, à Bab Skikda, plus exactement au marché de la friperie et autres camelotes. Un lieu visité quotidiennement par des centaines d'habitants de tous âges des deux sexes sans la moindre protection, sommaire soit-elle, et encore moins dans le respect des mesures barrières. «Nous n'avons pas les prérogatives pour intervenir dans des commerces informels. Seules les personnes détentrices d'un registre de commerce sont sujettes à des contrôles et des verbalisations», a déclaré à El Watan un chef de service à la DCP de Guelma, en réponse à cette problématique. Nous l'aurons compris, les services de sécurité sont habilités à faire appliquer la loi dans ce contexte. Ainsi, du 10 novembre au 6 décembre, 1006 personnes ont été traduites en justice pour non-respect des mesures barrières. C'est un dispositif opérationnel instauré de 20h00 à 5h00 du matin, par la police, à travers les communes de la wilaya qui a permis également une mise en fourrière de 153 véhicules et 21 motocyclettes, précise un communiqué de la Sûreté de wilaya. Mais qu'en est-il des autres lieux, et ils sont nombreux, à l'image du marché de Bab Skikda ? À cette question, point de réponse. Advertisements