Au quartier Benzerga, dans la commune de Bordj El Kiffan, les routes sont dans un piteux état. Hormis l'artère principale dont le revêtement en goudron a été fait il y a quelques années, toutes les routes du lotissement sont des «pistes» impraticables, particulièrement durant la saison hivernale, où les voitures et les piétons peinent à se frayer un chemin au milieu des mares d'eau et les étendues de gadoue. Les habitants de ce quartier tentaculaire affirment avoir pris attache avec les responsables locaux pour prendre en charge ce problème, en vain. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les venelles et ruelles d'une partie seulement du lotissement ont été goudronnées, en l'occurrence la partie la moins ancienne. Les rues de l'ancien quartier, qui existent depuis les années soixante, sont laissées telles quelles. «En dépit de l'extension effrénée qu'a connue notre quartier, rien n'a été fait par les autorités locales pour améliorer notre cadre de vie, notamment en ce qui concerne le revêtement en bitume», déplore un habitant du lotissement, et de conclure : «Nous lançons un appel aux autorités locales afin qu'elles prennent en charge ce problème, avant la saison des grandes pluies.» Outre l'absence de revêtement en goudron des routes, le quartier est dépourvu de toutes les commodités et aménagements devant répondre aux attentes des habitants. «L'APC de Bordj El Kiffan, dont dépend notre quartier, s'est illustrée par son désengagement total. Aucun projet devant hisser notre cadre de vie à un rang acceptable n'a été réalisé, notamment en matière d'aménagements urbains et de réalisation d'équipements publics. Notre quartier n'a ni salle de sport ni polyclinique. Il est vrai que la commune de Bordj El Kiffan est une commune qui se trouve à seulement 15 km de la capitale, mais nous restons une zone marginalisée qui a besoin d'un réel programme de développement», suggère-t-il. Advertisements