Les brigades de la direction du commerce ont effectué au cours de l'exercice précédent pas moins 20 000 interventions, ciblant principalement les grandes agglomérations comme Aïn Beïda, Aïn M'lila, Oum El Bouaghi et Aïn Fakroun. Les sorties ont trait surtout aux pratiques peu orthodoxes qui sévissent sur le terrain et portent préjudice aux citoyens. Les brigadiers ont établi au courant de l'année passée 2165 procès-verbaux à l'encontre des commerçants n'ayant pas respecté certaines mesures comme le défaut d'étiquetage et le non-dépôt des comptes sociaux. En outre, il a été relevé que nombre de commerçants ne disposent pas de registres de commerce et ne respectent pas les consignes sanitaires, ce qui porte préjudice à la santé des clients. A ce propos, il est fait état de la saisie de 263 quintaux de marchandises impropres à la consommation, dont 40 de viandes, le tout pour une valeur de 490 millions de centimes. Mais ce qui porte préjudice au trésor public c'est surtout le défaut de facturation estimé à 492 milliards de centimes. Il n'en demeure pas moins que l'informel continue à faire de l'ombre au commerce légal. Mais au vu de la conjoncture économique actuelle caractérisée par la pandémie de la Covid-19 et aggravée par un chômage endémique, les services du commerce limitent leurs actions en attendant la prise de mesures radicales pour combattre le commerce informel. Advertisements