Les habitants de la localité Tikboucht, dans la commune de Haïzer, au nord-est de Bouira, interpellent les autorités locales sur le retard accusé dans la mise en service du forage réalisé depuis plus de six mois. Alimentés à partir d'un puits situé au village Tiksraa, les villageois de Tikboucht, comptant de plus de 2000 âmes, attestent que l'eau arrive une fois par semaine. Les raisons sont multiples. Le débit de l'eau est faible. Le réseau et les conduites de distribution sont vétustes. « Pour s'approvisionner en eau potable, nous sommes obligés de parcourir de longues distances», a-t-on déploré tout en se posant des questions sur le retard mis dans la réalisation du puits, ayant mobilisé pourtant une enveloppe financière importante. «Nous avons saisi les autorités locales sur ce problème mais, malheureusement, notre doléance est restée sans suite», a-t-on regretté. La pénurie d'eau potable hante l'ensemble des habitants de la région de Haïzer. La prise en charge de cet épineux problème risque de ne pas intervenir dans les meilleurs délais. Dimanche dernier, les membres de l'APC ont présenté leur démission collective au wali, motivant leur décision par le fait que les autorités locales n'ont pas convié et informé les élus du passage d'un membre de gouvernement dans la région. La question qui reste posée, qui va prendre en charge les doléances de la population ? A. Fedjkhi Les structures de sport en attente de réhabilitation. Le constat établi concernant le secteur des sports n'est pas reluisant dans la wilaya de Bouira. En effet, de nombreux établissements, dont des structures récemment inaugurées, se trouvent dans un état lamentable, ont déploré des dirigeants de club, des associations et animateurs du mouvement sportif. Et, pourtant, le secteur a été bien loti en matière de budgets débloqués par les pouvoirs publics. Les retards accusés dans les chantiers de réhabilitation de certaines structures, y compris celles implantées au chef-lieu de wilaya, sont importants. «Les sanitaires sont dans un piteux état. Les sportifs ont toujours quitté les salles sans prendre leur douche en raison de l'absence d'eau ou de la dégradation des équipements», a-t-on témoigné. Les adhérents des clubs, ayant timidement repris l'activité sportive après plusieurs mois d'arrêt en raison de fermeture des établissements pour cause d'épidémie réclament des pouvoirs publics une meilleure prise en charge du secteur. Peu d'opérations d'entretien des installations sportives ont été lancées pendant la période de confinement. «Nous avons trouvé les salles de sport dans un état pitoyable», a souligné un membre d'une association sportive activant à Sour El Ghozlane, au sud de Bouira. Advertisements
