Un préavis de grève a été déposé, hier, par un groupe d'enseignants de l'établissement, au niveau de la direction de l'éducation, et des copies en ont été adressées à la tutelle et au wali. Après l'échec de leur entrevue avec le secrétaire général de la direction de l'éducation, qui n'a pas pu trouver une solution à la crise vécue depuis le début de l'été, les enseignants contestataires du CEM Fadila Saâdane reviennent à la charge et annoncent un débrayage ouvert dès le 13 de ce mois. Cette réaction extrême survient au moment où le silence du ministère de tutelle au sujet des résultats de la commission d'enquête, qu'il a dépêchée en juillet dernier, reste inexpliqué. En effet, et à ce jour, ladite commission n'a pas encore statué sur le sort réservé aux exigences des enseignants qui demandent, entre autres, le départ du chef d'établissement, accusé de multiples griefs. Décidés à ne plus travailler dans des conditions déplorables et à ne plus subir le dictat du directeur incriminé. Outre le mouvement de grève, ils comptent engager des poursuites judiciaires à l'encontre de ce dernier.
D'autres travailleurs nous écrivent Un autre groupe, constitué d'enseignants et de travailleurs, et mené par la surveillante générale et l'intendante de l'établissement, s'est présenté hier à notre rédaction pour apporter des précisions concernant l'article publié, hier, dans nos colonnes sous le titre (Une rentrée sur fond de crise). Ces derniers, signataires d'une mise au point récusent en bloc toutes les accusations et les griefs portés à l'endroit du directeur du CEM, accusant au passage les enseignants protestataires de vouloir déstabiliser l'établissement.