Les responsables d'un dossier aussi épineux, doivent faire le forcing pour décrocher une importante dotation budgétaire en mesure de répondre aux attentes de la masse juvénile des Hauts-Plateaux, surtout celle des zones reculées. Le marché de l'emploi n'est plus florissant à Sétif ; les universitaires et les jeunes à la recherche d'un contrat buttent sur une faible offre ne répondant qu'en parcimonie à une demande de plus en plus importante. D'autant plus que les chiffres étayent de tels propos. La diminution de la dotation en postes administratifs pour l'année en cours, est, comparativement au quota de 2009, plus que significative. Pour l'illustration en 2009, la wilaya a, en matière de contrat insertion diplômé (CID), bénéficié de 1 900 postes. Au titre de la dotation 2010, les besoins des administrations publiques (DAL, santé, éducation nationale) évaluées à plus de 9 000 postes, ne peuvent être couverts par uniquement 500 postes. Ce problème accentue les difficultés des gestionnaires d'un dossier aussi important que l'emploi des jeunes. Selon une source digne de foi, la question est entre les main du wali, sollicité, nous dit-on, pour non seulement chapeauter la répartition mais intercéder auprès du ministère du Travail devant revoir à la hausse la dotation d'une wilaya en pleine expansion. Le volet du contrat formation insertion (CFI) concernant les collectivités locales et entreprises de réalisation, à la recherche de main-d'œuvre, n'est guère mieux loti. D'autant plus que le dispositif a été, nous dit-on, suspendu en février 2010. Le changement de vocation du segment prenant pour l'heure en charge 1 000 jeunes, dont 200 exercent au niveau des cantines scolaires des différents coins de la wilaya, pose problème aux collectivités locales exclues. Dans pareilles circonstances, les cantines scolaires et les différentes structures des communes ne pouvant de surcroît recruter, vont en pâtir. Cet autre épineux problème a été exposé au chef de l'exécutif. D'après nos sources, une solution médiane règlera prochainement cette difficulté. Comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, ce segment est désormais à la charge d'autres secteurs d'activités, à savoir l'hydraulique, les forêts, les travaux publics, l'environnement et bâtiments. Pour la réussite d'une telle formule, les différents secteurs, ont été, nous dit-on, mis à contribution. Le secteur de l'environnement qui vient de lancer la vaste opération de «déplastification» (opération consistant à éliminer tous les déchets plastiques) a émis le vœu d'embaucher 1 100 jeunes devant en outre se charger de l'ambitieux chantier de la wilaya faisant de l'amélioration du cadre de vie du citoyen, son axe prioritaire. Ceci dit, les responsables d'un tel dossier, doivent faire le forcing pour décrocher une importante dotation budgétaire en mesure de répondre aux attentes de la masse juvénile des Hauts-Plateaux, surtout celle des zones reculées.