Avec des moyens infrastructurels et financiers à la limite du dérisoire, le Chabab riadhi Aïn Beïda Ahriche (CR ABA), dont les athlètes s'entraînent dans un simple hangar aménagé ne disposant même pas de tatamis, se distingue pourtant d'une année à l'autre. Les gestionnaires de cette association de karaté en ont fait un véritable vivier de karatekas de premier choix en privilégiant la formation à la base. Depuis sa venue au monde des arts martiaux, en 2005, le CR ABA, avec plus de 100 athlètes, répartis comme suit: 50 pratiquants de 5 à 8 ans, 25 ayant de 8 à 12 ans et 25 éléments compétitifs âgé de 13 à 22 ans, n'a cessé de gravir des marches en glanant une flopée de titres. Les 30 titres nationaux (1ère, 2ème et 3ème place) ravis avec brio constituent la meilleure des illustrations. A l'actif également de l'association, 7 titres internationaux dans les catégories cadet, junior et senior. Nous ne citons que le champion d'Afrique 2009, le junior Mustapha Boussaïd, 18 ans, Mosbah Cheriet le cadet, 3ème place aux championnats d'Afrique et le senior Abdelghani Messioud, 22 ans, 3ème place au championnat arabe, en individuel, et 2ème par équipe. C'est tout à l'honneur de l'association, devrions nous dire, laquelle compte 7 internationaux (entre cadets, juniors, espoirs et seniors), dont Messioud, Cheriet et Boussaïd. Ce dernier (junior, 76kg) s'est classé à la 5e place aux championnats du monde au Maroc en novembre 2009. «Nous manquons terriblement de matériel pédagogique. Nous souhaitons une contribution financière accrue, notamment de la part de la wilaya et de la DJS. Certes, l'APC nous soutient en fonction des moyens du bord, mais les dépenses induites par la compétition sont très importantes», a souligné Fouzi Boukhettala, Président-entraîneur du CR ABA. Et d'ajouter: «D'autant plus, que nous sommes appelés à prendre part, en 2011, aux championnats arabe, méditerranéen, d'Afrique (au Maroc) et du monde en Malaisie, dans les catégories des cadets, juniors et espoirs.»