Les deux candidats à l'élection au poste de président de la Fédération algérienne de football (FAF), Abdelkader Chaâbane et Hamid Hadadj, ont entamé, depuis hier, la campagne électorale en prévision du scrutin du 23 janvier prochain. Ils vont sillonner le pays pour tenter de convaincre les membres de l'assemblée générale qui sont électeurs et éligibles de leur donner leur voix. Le programme des postulants à la succession de Mohamed Raouraoua est prêt. Selon des sources concordantes et proches des deux têtes de liste, il y aurait beaucoup de similitudes entre les projets qu'ils comptent dévoiler dans les prochains jours. Il est utile de rappeler que Abdelkader Chaâbane et Hamid Hadadj sont des proches du président sortant et qu'ils ont toujours défendu son programme au cours des 4 années de son mandat. A ce titre, ils ont déjà fait savoir, à titre individuel et par le biais de déclarations à la presse, qu'ils comptent poursuivre dans la voie tracée en novembre 2001. Le premier a été un fidèle lieutenant de Mohamed Raouraoua, d'abord en tant que responsable de l'arbitrage, ensuite comme vice-président de la fédération. C'est dire combien le candidat Abdelkader Chaâbane était proche du président sortant. Si l'assemblée générale prévue le 22 décembre 2005, et dont il était l'unique candidat s'était tenue dans les délais fixés, il serait aujourd'hui le président de la FAF. Le report, d'un mois, de cette échéance électorale a quelque peu parasité, pendant quelques jours seulement, les relations entre les deux hommes. Abdelkader Chaâbane a maintenu sa candidature et choisi ceux qui seront à ses côtés si le 23 janvier les membres de l'assemblée générale lui donnent leur voix. Hamid Hadadj, lui aussi, fait partie des proches de Mohamed Raouraoua, même s'il ne faisait pas partie du bureau fédéral. Ses fonctions à la ligue nationale (responsable de la commission de discipline et membre du bureau de ligue) l'ont propulsé vers le destin qui lui est prédit. Aux côtés du président de la LNF, Mohamed Mecherara, il a contribué à la stabilité de la structure chargée de la gestion des compétitions. Chose qui a rejailli sur la fédération. Donc, Chaâbane et Hadadj veulent poursuivre l'œuvre qu'ils ont accompagnée, durant 4 ans, à des postes de différente responsabilité. Tous deux se réclament de l'héritage Raouraoua. A leur manière, ils vont tenter d'apporter leur touche personnelle à la poursuite de la construction de l'édifice. Ils accorderont une attention particulière au volet technique, le talon d'Achille du football algérien. La tâche sera rude et surtout immense. Abdelkader Chaâbane et Hamid Hadadj attendent beaucoup du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) pour concrétiser leur projet. L'option de l'entraîneur étranger est partagée par tous les concernés, y compris le ministre de la Jeunesse et des Sports qui l'a avoué publiquement. Faire appel à un ou plusieurs entraîneurs étrangers semble, à l'heure actuelle, une issue inéluctable. Le prochain président de la Fédération algérienne de football table, de ce côté-là, sur la contribution de la tutelle pour solutionner ce problème. A priori, les staffs techniques en place des catégories autres que celle de la sélection nationale seront maintenus. Mieux encore, la FAF négocie, avec son homologue française et les organisateurs du tournoi international de Toulon, la participation de la sélection espoirs à cet important rendez-vous international et ce en prévision des jeux africains que l'Algérie organisera prochainement.Béchar, Ouargla, Oran, Tlemcen, Constantine, Annaba, Alger et bien d'autres villes seront les stations où s'arrêteront Abdelkader Chaâbane et Hamid Hadadj pour expliquer les grandes lignes de leurs programmes respectifs.
