Les enseignants de la faculté des sciences humaines de l'université Djilali Liabès sont en colère. L'absence de dialogue et les conflits récurrents opposant le collectif des enseignants à l'administration risquent de «déboucher sur un mouvement de grève dans les jours prochains», indiquent des enseignants dans un communiqué rendu public hier. Ils dénoncent notamment l'absence d'équité dans la répartition des stages au profit des doctorants, la non-évaluation des projets de recherche, la gestion anarchique des budgets alloués aux laboratoires de recherche et le retard dans la distribution des logements de fonction. Pour le collectif des enseignants de la faculté des sciences humaines, il est impérieux de résoudre dans l'immédiat ces problèmes, «avant que cela ne mène à des réactions radicales de la part des enseignants et étudiants», notent-ils. Pour calmer la colère de ces enseignants protestataires, le recteur de l'université a ouvert une enquête pour s'enquérir de la situation au niveau de cette faculté. «Les conclusions de l'enquête seront connues au courant de cette semaine et devraient être rendues publiques», selon un des responsables du rectorat contacté hier.