Après le déplacement depuis quelques mois de certains arrêts de taxis et la fermeture de la station Kerkri, avec tout le lot de désagréments ayant suivi, les Constantinois devront apprendre à s'accommoder, encore une fois, avec une nouvelle organisation décidée par le bureau du transport et de la circulation de l'APC de Constantine et qui devra affecter, dès cette semaine, des stations de bus et de taxis en plein centre -ville. C'est dans un souci de désengorger ce dernier, où la circulation automobile est devenue pratiquement infernale, que la municipalité de Constantine a décidé de déplacer, dans un premier lieu, les bus desservant les lignes des communes de Aïn S'mara, Ibn Ziad et Messaoud Boudjeriou vers la station d'El Fedj, située non loin de la place des Nations unies, dans le quartier de Kouhil Lakhdar, alors que les taxis de Aïn S'mara serviront à partir de la station Khemisti, dans la rue Calmette et Guérin, sise dans le quartier des Combattants. Cette mesure qui permettra de faire respirer la station de bus de Benabdelmalek, déjà fortement saturée durant les heures de pointe, surtout avec l'avènement de la nouvelle entreprise de transport de Constantine qui compte renforcer encore sa flotte, pénalisera énormément les habitués des lieux, notamment les habitants de la ville de Aïn S'mara qui font quotidiennement de la gymnastique pour dénicher un taxi. La décision prise, par ailleurs, pour déplacer les taxis de la commune d'El Grarem, dans la wilaya de Mila, vers la gare routière de l'Est, exerçant à la rue du 20 Août 1955, connue par Aouinet El Foul, n'aura réellement pas un effet notoire sur une station sauvage qui aura besoin d'un véritable toilettage surtout qu'elle concentre l'essentiel du mouvement des taxis vers les destinations situées sur le versant ouest de la ville et qui ne devra désormais accueillir que les taxis des communes de Hamma Bouziane et de la localité de Sidi M'cid. C'est la fermeture de la station de bus Kerkri qui concentrait le mouvement des taxis vers les banlieues est et nord de la ville qui aura le plus perturbé, à la fois, passagers et chauffeurs de taxis. Son déplacement vers l'ancienne caserne de l'avenue Rahmani Achour dans le quartier du Bardo ne plaira aux usagers qui s'attendaient à un espace au centre- ville, mais la municipalité en décidera autrement puisque la station de la rue Chitour Amar, surplombant l'avenue Zaabane sera fermée pour la construction d'un mur de soutènement. Les citoyens des quartiers de Ziadia, Djebel Ouahch et Emir Abdelkader sont priés de se déplacer jusqu'au quartier de La Casbah où sera aménagée la station de la rue Boulmaiz, celle qui fut abandonnée durant plus de deux décennies après le bon vieux temps des « taxis pont ».
