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Le temps des assassins tend vers l'infini
Publié dans El Watan le 09 - 03 - 2006

Ainsi, les assassins sont dehors. Ainsi la meute peut, à nouveau, rugir et assassiner sauvagement. Ainsi la horde sauvage est libre de jouer son rôle de prédatrice féroce. Ainsi nos amis et nos camarades assassinés avec une cruauté et un sadisme inégalables sont à nouveau assassinés, torturés et découpés en morceaux.
Ainsi Katia, la gamine de 14 ans violée dans sa propre classe et devant ses camarades par une dizaine de tueurs qui vont jusqu'à empêcher les citoyens de l'enterrer décemment, aura été trahie une nouvelle fois par la saloperie des politiciens. Ainsi, les 200 000 morts n'auront servi à rien. Ils ont été bâclés par un référendum dans lequel la naïveté populaire s'est encore une fois bien gourée dans le labyrinthe des faiseurs de sort et d'autres charlatans de tout acabit. Cette situation qui nous est faite est intolérable et ignoble. Ce même peuple, qui s'est déjà trompé en I992, se trompe une nouvelle fois. Il est vrai qu'il a été matraqué. Mais, dans les deux cas, il a eu tort ! L'histoire est faite de ces stupidités, bêtises et ignardises des peuples. De tout temps et partout dans le monde, ils ont été bernés, soudoyés et ridiculisés. De tout temps, les peuples ont été infantilisés et ils ont toujours mérité leurs bourreaux. Au fond, les dictateurs ont toujours commis leurs crimes avec la complicité et grâce à la lâcheté des peuples, des masses si faciles à endoctriner et des sagouins qui ne vivent que de la rapine, du vol, du viol et de la violence. Ainsi donc, nous avons tous été blousés ! Belhadj, Lyada et surtout le renard de la meute Madani Mezrag à qui, et nous l'avons signalé à plusieurs reprises, la presse libre a donné (offert !) une tribune plus importante que celle que lui ont ouvert les médiats étatiques, sont, aujourd'hui des héros. Et dans les quartiers populaires, ils seront fêtés comme tels. Ce n'est pas la faute des gens complètement ruinés par la mauvaise vie et rongés par la pauvreté, le mépris et le désespoir ! Non, c'est nôtre faute à tous. C'est notre malheur collectif. Et, là tout le monde est responsable. Tout le monde est coupable de crime contre l'humanité. Y compris les fameuses ONG, dont les seigneurs cohabitent avec les Premières classes, les Jets société et qui ont des salaires faramineux. Financés par qui ? Il y a là une opacité tellement épaisse qu'il n'y a rien à dire. Les dés sont pipés ! Et les pions sont très bien installés dans les salons feutrés des palaces et des grands hôtels envahis par de jeunes prostituées que ces ongéiens apprécient beaucoup. Où est donc notre virginité perdue ? Ouverte béatement par les violeurs, aujourd'hui libres de tout recommencer (Borron y mesa nueva !, disent les Espagnols). Mais nous ne voulons rien effacer. La dette du sang, sans aucune pensée rétrograde de vengeance en dehors de la loi. Sans aucune envie ni besoin de lynchage - nous sommes contre la peine de mort que beaucoup de pays dits civilisés continuent de pratiquer allégrement et que le système wahabbite, allié et création des USA (via la CIA), continue à développer bien qu'il soit en perte de vitesse vertigineuse. Ce sont là des vérités élémentaires que la rue algérienne et maghrébine colporte entre un thé à la menthe et un joint bien schité et bien mielleux. Mais cette opinion est usée. Elle sue la peur et la résignation. Elle est atrophiée par la superstition et par une mauvaise lecture de la religion vraie et épurée par les vrais croyants, les vrais théologiens et les vrais savants de l'Islam vrai. Celui de Omar Ibn El Khattab, de Abou Dhir El Ghafari, et de tant d'autres vrais commentateurs des religions révélées. Aujourd'hui, c'est Ali Belhadj, un hystérique qui a subjugué nos jeunes et c'est Lyada - responsable du vrai premier massacre commis en Algérie, en août 1992, un pauvre tôlier analphabète - qui ont eu raison de nous. Nous, gens de bonne volonté dont les amis, les frères (femmes, surtout, et hommes aussi) ont payé de leur horrible mort le droit des assassins à avoir... droit de cité. Et dont les enfants sont souvent les meilleurs clients des asiles psychiatriques. Tant de douleur. Tant de hurlements. Tant de chuchotements. Pour rien ! Nous nous sommes battus pour rien et nos services de sécurité ont été quelque part roulés dans la farine, le sang et l'urine. Nous pensons, surtout, à nos appelés issus souvent des couches les plus défavorisées. Nous pensons à la crème de notre peuple. Nous pensons au calvaire subi vaillamment par la population pendant cette terrible décennie qui en a vu de toutes les couleurs et qui en a avalé de toutes les couleuvres. Nous pensons à Mohammed Benchicou qui n'a jamais tué, ne serait-ce qu'une mouche, et qui est toujours en prison. Et nous pensons à Ali Belhadj libéré en libérateur. La comparaison est tellement terrible qu'elle fait d'Ubu, le roi de Patagonie, de la Berbérie et de tout l'Univers cosmogonique, régenté par la bêtise humaine, c'est-à-dire par un monde qui ne connaît pas du tout son histoire. Parce qu'il est à peine au seuil de sa préhistoire et qu'il ignore que la mémoire des peuples est un terrible boomerang.

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