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Les agents de sécurité de Sonatrach en «colère»
Un mouvement de protestation pour octobre
Publié dans El Watan le 24 - 09 - 2012

Les milliers d'agents qui assurent la sécurité des sites de production ont été recrutés dans le tumulte des années 1990.
Ils sont amers et très remontés les agents assurant la sécurité des sites de production, des canalisations et de l'ensemble du patrimoine de la compagnie Sonatrach. Ils sont en effet plus de 12 000 vigiles armés de Sonatrach, agents de sécurité vivant dans des conditions précaires, à exiger que «la loi, le code du travail et la convention collective soient appliqués». Des représentants de la coordination nationale des agents contractuels de la sécurité interne de Sonatrach ont annoncé hier qu'«un mouvement de protestation» allait être déclenché ce mois d'octobre dans plusieurs sites de la compagnie algérienne.
«Nous ne voulons que nos droits : une régularisation en bonne et due forme, une confirmation dans nos postes, la levée de toutes les formes de discrimination à notre endroit et, si possible, un zeste de gratitude pour les sacrifices consentis par le personnel de sécurité dans la protection des installations et du patrimoine de Sonatrach», la mère nourricière de ce pays. Yahia Cherif Djamel est un de ces agents de sécurité de Sonatrach, quantité infinitésimale du personnel du groupe, parents pauvres de la richissime compagnie algérienne des hydrocarbures. Cherif est sous contrat (CDD) depuis son recrutement en… 1996 !
«Je veille, dit-il, sur le personnel et les biens de Sonatrach depuis 16 ans. Je travaille dans des conditions extrêmes. Je suis actuellement affecté dans une base de Sonatrach à In Amenas, à la frontière libyenne. Plusieurs de mes camarades ont développé des maladies professionnelles, car constamment sous pression. Certains d'entre nous sont parqués à neuf dans des roulottes insalubres. Bien que nous soyons partie intégrante du personnel de Sonatrach, nous ne jouissons pas des mêmes droits et privilèges que les agents de sécurité permanents de la compagnie. C'est injuste : nous ne mangeons pas dans le même réfectoire, nous ne touchons pas les mêmes salaires alors que la charge de travail est plus importante chez nous, nous ne bénéficions pas de capital décès ni de la même couverture sanitaire. Bref, les brimades, les discriminations en tout genre, la charge infernale de travail constituent notre lot quotidien.»
Ces milliers d'agents qui assurent la sécurité des sites de production, des canalisations et de l'ensemble des biens et du patrimoine de la compagnie ont été recrutés dans le tumulte des années 1990. Ils sont depuis signataires de contrats à durée déterminée (CDD de 6 mois à 5 ans) et sont placés sous la tutelle de la direction sécurité et patrimoine (DSP), entité créée fin 1995 sur arrêté ministériel à la suite de la dégradation de la situation sécuritaire. «Malgré les nombreux mouvements de protestation (le dernier en date a eu lieu à Alger en juin 2011), les requêtes et la saisine, notre condition précaire n'a pas évoluée d'un iota depuis plus de 15 ans», déplorent les travailleurs. «Pire, ils persistent à violer la loi, souligne Djamel, les contrats de 5 ans qu'ils nous ont fait signer sont en violation du code du travail et de la convention collective qui énoncent clairement qu'au-delà de 12 mois d'exercice sous contrat, l'employeur se doit de confirmer son employé et pérenniser la relation de travail.»


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