L'état des routes à Notre-Dame d'Afrique est déplorable. Toutes les ruelles latérales, nichées sur le flanc de montagne, sont ponctuées d'excavations qui rendent le déplacement des voitures difficile. Vu la topographie particulière du quartier, le bitume se décape facilement sous l'effet de l'érosion, d'où la nécessité de refaire le goudron périodiquement. «La dernière fois où le bitume a été refait remonte à plusieurs années», dira un habitant. «Il est temps de bitumer toutes ces ruelles qui ressemblent beaucoup plus à un champ bombardé qu'à des routes d'un quartier urbain», suggère-t-il. Par ailleurs, les habitants déplorent l'absence totale de bitume dans certaines parties du quartier. «Il suffit de quitter les artères et venelles principales pour se retrouver dans des espaces qui sont loin de faire partie de la ville. Ici, on est dans un douar, tant il n'y a ni routes goudronnées ni éclairage public», fulmine-t-on.