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Une commune dépourvue d'équipements publics
Baba Hassan à l'ouest de la capitale
Publié dans El Watan le 04 - 01 - 2014

Distante d'une dizaine de kilomètres de la capitale, la commune de Baba Hassen n'en finit pas de se débattre dans une situation précaire.
Les citoyens de la commune n'entrevoient guère d'issue à cette situation, car la commune est entrée dans une léthargie longue et pénalisante. «Nous gardons cependant un mince espoir, notamment avec les nouveaux élus au niveau de l'APC», assurent des habitants de cette commune semi-rurale. «Notre commune a perdu sa vocation première, qui est celle de l'agriculture. Le cachet propre à Baba Hassen s'est dilué dans une espèce de progrès qui est loin d'être harmonieux. Nous sommes à mi-chemin entre une agglomération moderne aux allures tentaculaires et le village agricole de naguère», poursuivent-ils. Le nombre d'habitants à Baba Hassen a quadruplé en l'espace de quelques années seulement.
Néanmoins, les besoins des habitants en matière d'équipements publics n'ont pas été pris en considération. «Certaines parties de la commune sont dépourvues de bureau de poste, de commissariat de proximité, de maison de jeunes, etc. ; pour le simple paiement d'une facture d'électricité, nous sommes dans l'obligation de nous rendre au chef-lieu de la commune», dira un citoyen. Les opérations de relogement entreprises par la wilaya, notamment dans le cadre de l'AADL, n'ont pas été suivies de réalisation de commodités devant répondre aux attentes des nouveaux relogés. «La commune manque de tout, y compris d'établissements scolaires, de transport, de routes et d'infrastructures dédiées à la prise en charge de la jeunesse locale», affirment-ils.
Les responsables au niveau de l'APC ne font aucun effort pour venir à bout de ces problèmes.
Les routes, un handicap de taille
L'état des routes à Baba Hassen est déplorable. Hormis quelques rues principales qui sont épargnées par la dégradation, toutes les venelles et ruelles de la commune sont dans un état de vétusté avancé. Outre la détérioration de la chaussée, l'agglomération foisonne de ralentisseurs. Abrupts et escarpés, ces dos-d'âne sont mal faits et ne répondent aucunement aux normes d'usage.
En franchissant ces monticules difformes, les véhicules sont mis à rude épreuve. «On a tellement installé de ralentisseurs que la distance entre un dos-d'âne et un autre est d'à peine quelques mètres», affirment des habitants du centre-ville.
Et d'ajouter : «L'installation des feux de signalisation est mieux indiquée et ne fera qu'embellir les rues et les intersections au lieu de ces monstruosités élevées anarchiquement et sans étude. Les responsables au niveau local auraient mieux fait de commencer par éradiquer les nids-de-poule, les trous et les crevasses qui font souffrir les véhicules et leurs propriétaires. Aucune rue et accès n'échappent à cette calamité qui ne fait qu'empirer durant la saison hivernale.»
La route la plus touchée est celle qui mène à l'ouest de la ville où se trouvent les nouvelles cités réalisées dans le cadre de l'AADL. «C'est un chemin indigne d'une ville moderne. La chaussée y est tellement défoncée qu'il devient par moment impossible aux voitures de l'emprunter», explique un habitant. Nous apprendrons des résidants de ces cités que l'état défectueux de cette route remonte à deux années. «Cela n'a pas suscité auprès des responsables de la commune un quelconque engouement pour refaire la route», déplorent-ils. «100 m plus loin, en allant vers le nouveau CEM, la route est une piste digne du Moyen-Âge et des centaines d'automobilistes l'empruntent qui pour aller au travail qui pour se rendre aux établissements scolaires», ajoutent-ils. Les écoliers qui habitent à quelques encablures de leur établissement scolaire pataugent dans la boue et risquent de tomber dans les excavations et les crevasses qui se trouvent sur leur chemin. Hormis les bus qui traversent la ville, les moyens de transport manquent cruellement à Baba Hassen, particulièrement vers la cité AADL. «Pour rejoindre le centre-ville, les habitants remontent des ruelles dont la déclivité est importante. A pied, ils doivent fournir de gros efforts, particulièrement les plus âgés», regrettent-ils.
Manque de structures commerciales
La commune de Baba Hassen manque de structures dédiées au commerce. Le marché, qui se trouve à l'entrée ouest de la ville, est dépourvu de commodités. Il s'agit en fait d'étals installés anarchiquement sur un terrain vague. «Durant la saison hivernale, le marché se transforme en un étang de boue. En été, l'air devient irrespirable à cause de la poussière», assure-t-on.
Cette situation a favorisé le commerce informel. «Les marchands informels de fruits et légumes occupent les moindres espaces de la ville, ce qui les intéresse le plus, c'est l'écoulement de leur marchandise. L'hygiène est le cadet de leurs soucis. Après la vente de leurs produits, ils laissent la chaussée dans un état lamentable.» Aussi, les habitants de Baba Hassen supportent au quotidien les odeurs nauséabondes qui émanent de la décharge d'Ouled Fayet, située à quelques encablures de la ville. «Nous devons à longueur d'année supporter des odeurs tenaces et étouffantes, situation aggravée par le problème d'assainissement au niveau de la cité AADL et de l'oued qui se trouve en parallèle à l'autoroute en direction de Zéralda», disent-ils. Et d'ajouter : «Les moustiques et autres bestioles rendent les nuits des habitants que nous sommes cauchemardesques, et ce, malgré l'utilisation de pastilles et autres produits pour éloigner ces insectes, y compris en hiver.
Les chiens errants ne cessent de rôder dans la ville. Ils représentent un danger avéré pour les habitants, notamment pour les enfants.»
Le problème de l'insécurité se pose également avec acuité. Les vols et les agressions sont désormais devenus monnaie courante à Baba Hassen. «En plus de la délinquance qui engendre un climat d'insécurité, des bagarres éclatent souvent entre bandes rivales transformant la ville en une arène où s'opposent des groupes de malfrats. La frange des jeunes à Baba Hassen est totalement délaissée. Nos enfants n'ont pas d'aires de jeux où ils peuvent s'adonner aux loisirs éducatifs. Où sont les aires de jeux, les maisons de jeunes, les centres culturels et autres structures devant soustraire les jeunes de la commune aux méandres de la rue ?»
Les habitants de Baba Hassan lancent un appel urgent à l'endroit des élus locaux afin de régler tous ces problèmes.


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