La famille du volley-ball, à Chlef, est en deuil en raison du décès, hier matin, de l'internationale de volley-ball junior, Sahraoui Majda, âgée d'à peine 20 ans, qui s'est éteinte hier à l'aube à son domicile de Haï Zeboudj, à la périphérie sud de la ville de Chlef. Elle a été enterrée au cimetière Sidi Laroussi, en présence d'une foule nombreuse composée en majorité de citoyens et de sportifs. Ses amis et proches gardent d'elle l'image d'une athlète pleine de talent et d'ambition qui a été ravie aux siens à la fleur de l'âge. Mais le destin en a décidé ainsi puisqu'après avoir obtenu son baccalauréat en 2012 avec 12,9 de moyenne, elle est tombée subitement malade, subissant une intervention chirurgicale à la jambe. Elle ne s'est pas remise de ce coup dur, faisant des va-et-vient incessants entre les hôpitaux de Chlef et de Blida. D'aucuns estiment qu'elle aurait pu être sauvée si elle avait bénéficié d'une prise en charge à l'étranger. «Malheureusement, ce type de soins médicaux ne sont pas pour les enfants de l'Algérie profonde», s'indigne son père, inconsolable. Il faut rappeler que Sahraoui Majda a défendu brillamment les couleurs de la sélection nationale junior et des équipes féminines de volley-ball de Ghalia et Nedjmet Chlef. Elle a été sacrée meilleure libéro au Championnat d'Afrique des nations à Tunis, en 2010. En ces douloureux moments, la rédaction sportive d'El Watan présente à sa famille ainsi qu'à ses proches et amis ses sincères condoléances et les assure de sa profonde sympathie.