Pendant cinq jours de cette semaine, l'eau potable n'a pas coulé dans les robinets des habitations situées dans la cité des 131 logements, très connue sous l'appellation péjorative «Précaire» située au cœur de la ville d'Aïn Témouchent. Ces êtres humains ont souffert en ces jours de grande canicule. Enfants, adultes, hommes et femmes, tenant des bonbonnes et des bidons, erraient dans toutes les rues des autres cités à la recherche de cette précieuse goutte d'eau pour boire et se laver. Alors que les responsables de l'Algérienne des eaux (ADE), des élus et des autorités concernées de la wilaya sont restés insensibles à ce calvaire. Une représentante de l'unité algérienne des eaux «ADE» d'Aïn Témouchent, contactée par le journal El Watan, a expliqué que «la cause est due à une fuite d'eau dans la cité voisine Goumid et que l'alimentation en eau sera rétablie demain». Cette réponse a été jugée évasive et irresponsable par les habitants de cette cité «précaire», qui n'ont pas écarté le fait de hogra. Si l'ADE nous respecte en tant qu'êtres humains et clients, elle aurait pu nous alimenter en eau potable par le biais de ses camions-citernes.