Des Marocains tirent à boulets rouges sur Mohamed Raouraoua qu'ils accusent d'être derrière le retrait au Maroc de l'organisation de la CAN-2015 par la CAF. Des dirigeants sportifs et des chevaliers de la plume ont participé au lynchage du président de la Fédération algérienne de football (FAF) et membre du Comité exécutif de la CAF et de la FIFA au simple motif qu'il est algérien. Le plus virulent a été sans conteste Mohamed El Guertili, ancien membre du bureau exécutif de la Fédération royale de football et ex-membre élu du comité exécutif de l'Union arabe de football qui a accusé Mohamed Raouraoua, dans une déclaration à Aujourd'hui 24, d'avoir grandement contribué au retrait de la CAN-2015 au Maroc. Les motivations qui animent cet individu n'ont rien à voir avec la décision de la CAF. Elles ont un lien direct avec son éviction du bureau de l'Union arabe de football proposée par Mohamed Raouraoua et entérinée par la majorité suite «aux déclarations calomnieuses d'El Guertili à l'endroit des honorables membres de l'organe et en particulier de son secrétaire général, accusés de descendre dans des hôtels 5 étoiles et de percevoir de confortables indemnités». Des résolutions que lui-même a votées et dont il a bénéficié tout au long de sa présence au sein de cet organe, indique une source proche de l'Union arabe de football. C'est à la demande du général Benslimane, à l'époque président de la Fédération marocaine de football, que l'Union arabe de football a accepté qu'il fasse partie de son bureau. Ses critiques acerbes et attaques gratuites contre ses collègues lui ont valu le renvoi qu'il a toujours considéré comme l'œuvre de Mohamed Raouraoua. Suite à cet épisode, il a été éjecté de l'organe dirigeant de la Fédération marocaine où il était considéré comme un perturbateur plutôt qu'un dirigeant responsable. Son passage à la tête du club de sa ville, Khemisset, n'a pas laissé que de bons souvenirs pour les supporters de ce club. L'épisode du retrait de la CAN-2015 au Maroc a réveillé beaucoup de démons au royaume de sa majesté M6. A travers la personne de Mohamed Raouraoua, c'est l'Algérie qui est visée dans la campagne nauséabonde menée contre le premier responsable de la Fédération algérienne de football et président de la commission Coupe du monde des clubs que la FIFA lui a confiée depuis 2 ans.
