Les services des urgences médico-chirurgicales du CHU d'Oran ont annoncé avoir reçu, au cours de la première journée de l'Aïd El Adha, près de 120 personnes ayant subi des blessures causées par des couteaux ou autres outils de dépeçage tranchants. La manipulation des couteaux et des haches pour le dépeçage du mouton lors de l'Aïd El Adha n'est pas sans danger. Le plus souvent, ce sont des blessures légères qui sont constatées. Mais, parfois, les cas ne manquent pas de gravité. Selon M.Kamel Babou, chargé de communication du centre hospitalo-universitaire d'Oran, les services des urgences médico-chirurgicales ont annoncé avoir reçu, au cours de la première journée de l'Aïd El Adha, prés de 120 personnes ayant subi des blessures plus ou moins graves en raison de la non maîtrise des moyens du sacrifice comme les couteaux ou outils de dépeçage tranchants. Dans leur majorité, ce ne sont pas des blessures profondes, elles se résument généralement à des entailles des doigts ou des paumes de la main. Toutefois, quatre personnes ont été maintenues en observation en raison de la gravité de leurs blessures. Pour des cas d'indigestion, le service de gastro-entérologie a reçu une quarantaine de personnes se plaignant de douleurs stomacales. Six d'entre elles ont nécessité l'hospitalisation suite a une consommation excessive de viande et de boisson gazeuse, a souligné notre interlocuteur. Quelques personnes victimes de brûlures ont étaient aussi admises pour des soins au niveau des autres hôpitaux mais une majorité sont des enfants qui se sont brûlés lors de la traditionnelle grillade de la tête du mouton et des pattes où on utilise les trépieds au gaz butane. L'hôpital d'Oran a aussi reçu deux personnes pour des fractures occasionnées par la chute d'un agneau du quatrième étage d'un immeuble du centre-ville d'Oran.