Abdelaziz Belkhadem a avoué, samedi soir en direct à la Télévision algérienne, l'impuissance de son gouvernement devant ceux qui « régulent » à leur guise les prix du marché des fruits et légumes. Répondant à une question d'un journaliste sur la flambée des prix de la pomme de terre (aliment essentiel pour les familles algériennes), le chef du gouvernement a affirmé que cela n'est nullement dû au manque de la production, qui est, d'après lui, abondante et suffisante pour couvrir les besoins des 32 millions Algériens. « Cette situation a été créée par certains commerçants du gros, qui stockent ce produit dans des chambres froides afin de maintenir les prix élevés sur le marché », a-t-il indiqué. Selon lui, le gouvernement ne pouvant intervenir sur les prix d'un marché dit libre, compte « menacer » ces commerçants d'importer la pomme de terre s'ils ne baissent pas les prix. En attendant, la cherté de la vie continue de saigner les bourses des Algériens.