Dans un communiqué de presse formalisé à l'issue du sit-in organisé le 30 janvier dernier au rectorat de l'université Kasdi Merbah, le syndicat des enseignants du supérieur met l'accent sur la position qu'il qualifie de « négative » de la part de l'administration et « des résultats peu reluisant du dialogue ouvert avec elle ». Ainsi le communiqué focalise sur trois points à savoir la non-prise en charge de la plate-forme de revendications du conseil national des enseignants du supérieur, le climat de tension régnant à l'université et qui conduit selon les rédacteurs à une situation de blocage. Le syndicat des enseignants souligne l'unanimité sur la question de la nécessité de changement des responsables à tous les niveaux de l'université. Pointés du doigt pour s'être associé de facto à cette situation, le Cnes a également discuté les différentes options d'escalade de sa revendication qu'il s'agisse de réclamer une commission ministérielle, charger un groupe d'enseignants de rencontrer le ministre de tutelle et aussi organiser une série des grèves renouvelables dans les prochains jours.