Des membres des Unions locales de l'UGTA des circonscriptions de Sédrata, M'daourouch, Taoura et Souk Ahras, ont récemment pris attache avec El Watan pour dénoncer les retards et éternels atermoiements qui accompagnent depuis trois longues années le renouvellement des structures locales du syndicat de Sidi Saïd. Etant tous des syndicalistes en activité, ils ont requis l'anonymat en prévision des sanctions disciplinaires prévues par le statut de l'organisation. «Nous sommes depuis des années dans une situation peu confortable par rapport à nos militants de base qui souhaitent tous jouir d'une tutelle légale. Or, l'Union locale de Sédrata n'est pas au firmament de la crédibilité à cause des décisions unilatérales et peu réfléchies de l'Union de wilaya, cette structure qui chapeaute les quatre UL qui est malheureusement entre les mains d'un membre contesté à l'unanimité», a fait savoir un cadre du syndicat. La même Union de wilaya, dont la date butoir de fin de mandat remonte à plus d'une année, est au centre d'une polémique de la part de la majorité des sections syndicales du secteur économique et ceux de la Fonction publique. «Depuis les dernières consignes données par la centrale syndicale concernant l'application rigoureuse des textes réglementaires pour élire les représentants des travailleurs par le biais des urnes, l'affolement s'est généralisé au milieu de l'instance wilayale, gérée à distance par un cadre de la wilaya de Guelma», a précisé un membre de l'UL de Souk-Ahras. Des sources dignes de foi ont, par ailleurs, ajouté qu'un contrôle financier de la gestion des fonds de l'UGTA concernera plusieurs wilayas, dont celle de Souk Ahras, et ce, simultanément avec les opérations de renouvellement des structures locales.