Guinée Le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema, qui dirige son pays depuis 1979, a affirmé mardi qu' «une vingtaine» de militants de l'opposition étaient en prison, tandis que le principal parti de l'opposition, Citoyens pour l'innovation, évoque lui plus de 200 de ses militants emprisonnés. «Je pense qu'une vingtaine de personnes» sont détenues aujourd'hui, a déclaré Teodoro Obiang Nguema dans une interview à la télévision France 24. C'est la première fois que le président équato-guinéen s'exprime officiellement sur les multiples cas d'«arrestations et de mauvais traitements» que l'opposition dénonce quotidiennement ces dernières semaines. France-Angleterre Emmanuel Macron et Theresa May signeront aujourd'hui un nouveau traité pour mieux gérer les migrants voulant rallier le Royaume-Uni depuis la France, lors d'un sommet bilatéral près de Londres, qui sera aussi l'occasion «de souligner la force d'une relation transcendant les aléas du Brexit». Les deux dirigeants évoqueront également un renforcement de la coopération militaire et un possible prêt au Royaume-Uni de la célèbre Tapisserie de Bayeux, dans un geste fort d'amitié. Selon l'Elysée, ils signeront un «nouveau traité qui complétera les accords du Touquet», en vigueur depuis 2004, mais qui n'ont jamais réussi à juguler l'afflux de migrants à Calais. Syrie Le gouvernement syrien et des pays voisins, dont la Turquie, l'Irak et l'Iran, ont dénoncé un projet de la coalition internationale antiterroriste conduite par Washington de créer d'une «force frontalière» dans le nord de la Syrie, y voyant «une atteinte flagrante à la souveraineté et à l'intégrité du territoire syrien». La coalition internationale avait indiqué dimanche qu'elle œuvrait à la création d'une «force frontalière» composée de 30 000 hommes dans le nord de la Syrie, dont près de la moitié seront des membres des FDS, ce que la Syrie a vivement dénoncé. Le porte-parole de la coalition, le colonel Ryan Dillon, a précisé que cette nouvelle force fera partie d'une «stratégie plus large» visant à «empêcher la résurgence» de Daech. Soudan-Sud Le Programme alimentaire mondial (PAM) a prévenu, mardi, que la situation de sécurité alimentaire au Soudan du Sud s'aggravera cette année par rapport à l'année dernière, à moins de distribuer l'aide alimentaire à des millions de personnes qui en ont un besoin urgent dans les zones difficilement accessibles. Le directeur adjoint national du PAM, Simon Cammelbeek, a déclaré aux journalistes que cette agence de l'ONU devait de toute urgence acquérir et fournir de la nourriture par convois aériens à six millions de personnes dans les zones d'accès difficile, classées comme exposées à l'insécurité alimentaire en 2018, avant l'arrivée de la saison des pluies. «La situation de sécurité alimentaire n'est pas bonne et selon les indications dont nous disposons, la récolte de l'année dernière (2017) a été encore inférieure à celle de l'année précédente», a-t-il révélé à Juba.