Le lycée de Darguina, une ex-école primaire transformée en lycée au début de l'année scolaire 1999-2000, ne répond toujours pas aux normes nécessaires pour accueillir le nombre d'élèves qui s'accroît d'année en année. Le personnel et les élèves, qui ont entamé l'année scolaire en cours avec plusieurs mouvements de grève, attendent toujours de voir leur lycée doté de nouvelles salles adéquates et de nouveaux logements pour les enseignants. En effet, l'établissement fonctionne avec 16 salles de classe pour 23 divisions d'élèves, dont 7 divisions roulantes. Il compte près de 800 élèves, dépassant largement sa capacité d'accueil. Le réfectoire du lycée, d'une capacité d'accueil de 200 élèves en demi-pension, accueille le double, une situation qui cause un retard dans la restauration. Les logements de l'ex-école primaire ne sont toujours pas libérés par les anciens locataires pour cause de problème de relogement. Une salle pour les activités sportives des élèves est toujours inexistante. Ajouté à tout cela, l'exiguïté des bureaux impartis à l'administration. Une situation, il faut en convenir, qui n'est pas pour faciliter la tâche et au personnel du lycée et aux élèves qui y suivent leur scolarité. Suite à des requêtes adressées par le directeur de l'établissement aux autorités et pour pallier à cette situation, un projet de construction de 6 salles de cours et de 4 logements d'astreinte est prévu et l'étude du projet finalisée. Mais le lancement du chantier se fait toujours attendre. En attendant, le stade du CSP fait office de terrain de sport pour les élèves du lycée, et comme salles de cours des locaux d'un ancien centre de formation. Selon certains enseignants, « les conditions de travail restent des plus difficiles, vu la vétusté de ces locaux ». « La seule solution, ajoutent-ils, reste la construction d'un nouveau lycée ». Une solution qui n'est pas près de voir le jour compte tenu du manque d'assiettes de terrain dont souffre la commune. Pour le directeur du lycée, fraîchement nommé, « il serait souhaitable que le projet de réalisation des nouvelles salles de cours et des logements soit lancé et achevé le plus vite possible pour éviter que la prochaine rentrée scolaire ne soit encore une fois compromise », a-t-il estimé.
