Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a annoncé, jeudi, que son ministère entendait créer un laboratoire de contrôle de la qualité dans chaque wilaya en vue d'aider les agents chargés du contrôle de la qualité et de la répression de la fraude à s'assurer de la qualité des produits disponibles sur les marchés, a indiqué le ministère dans un communiqué. Lors d'une rencontre d'évaluation avec les directeurs de wilaya du Centre algérien de contrôle de la qualité, M. Benbada a précisé que le ministère dispose d'un « important » programme visant à faire passer le nombre des laboratoires de contrôle de la qualité de 20 à 48. Cette rencontre d'évaluation a porté sur le taux d'avancement des projets prévus et la présentation et l'évaluation du bilan des activités des laboratoires afin de relever et de combler les lacunes, a précisé la même source. Les capacités d'analyses des laboratoires de contrôle de la qualité en Algérie dépassent de loin le volume de la demande, a estimé le ministre, soulignant que le nombre des échantillons traités varie entre 10.000 et 14.000/an, tandis que les véritables capacités des laboratoires sont de 40.000 échantillons/an. Les laboratoires de contrôle de la qualité ont traité 14.481 échantillons en 2012 à travers le territoire national dont 12.716 (soit 88%) dans le cadre de la répression de la fraude, contre 1.381 dans le cadre des prestations au profit des services de coordination (Gendarmerie nationale, services de sécurité, douanes), soit un taux de 9,5%. Le nombre des échantillons qui s'inscrivent dans le cadre des recherches et des études ne dépasse pas 384, soit un taux de 2,5%. Lors de cette rencontre, M. Benbada a souligné le rôle des laboratoires dans l'analyse de la qualité des produits et le diagnostic des cas de fraude, mettant l'accent sur leur « importance » en tant qu'outil juridique reconnu visant à protéger le consommateur, à travers le retrait des produits frauduleux et nocifs pour la santé. Il a souligné la nécessité pour les laboratoires d'être des partenaires importants pour les services de coordination (Gendarmerie nationale, services de sécurité, douanes, justice) reconnus par les institutions de l'Etat.