Une trentaine d'investisseurs prennent part au salon de l'investissement qui s'est ouvert en fin de semaine dernière à Ouargla à l'initiative de la chambre locale du commerce et de l'industrie (CCI « Oasis »). Les investisseurs, exerçant dans différents segments d'activités économiques, notamment l'agroalimentaire, l'agriculture, la décoration, l'électroménager, l'industrie, et les services, exposent leurs produits et savoir-faire. Divers acteurs économiques marquent également leur présence à ce salon, à savoir la direction locale du développement industriel et de la promotion, les agences nationales de développement de l'investissement (Andi), de gestion du microcrédit (Angem) et de l'intermédiation et de régulation foncière (Aniref). La manifestation voit également la participation de la pépinière locale de PME, le Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l'aquaculture (CNRDPA), la Chambre régionale de la pêche et de l'aquaculture et la Banque nationale d'Algérie (BNA). Ce salon, qui en est à sa 2e édition eu qui s'est achevé samedi dernier, s'inscrit dans le cadre de la promotion de l'investissement et vise la création d'un espace d'échange d'expériences entre les opérateurs dans un but d'amélioration de la production locale, a précisé le directeur de la CCI « Oasis », Mohamed Bouaïcha. Le wali de Ouargla, Ali Bouguerra, a affirmé, à cette occasion, que l'investissement est le « grand challenge » dans cette wilaya qui compte actuellement 6.000 projets et ambitionne de créer, avant la fin de l'année 2014, un millier de projets dans le cadre du comité d'assistance à la localisation et à la promotion des investissements et de la régulation du foncier (Calpiref). La wilaya dispose, en matière de foncier dédié à l'industrie et à l'investissement, d'une dizaine de zones d'activités pour accueillir ces projets versés dans différents créneaux, notamment l'agroalimentaire, l'industrie, l'activité de transformation et les services, a-t-il ajouté. M. Bouguerra a déploré, par ailleurs, le retard accusé dans le lancement du projet de réalisation du futur parc industriel de Hassi-Benabdallah (à 20 km de Ouargla), en raison de l'absence d'un bureau d'étude technique spécialisé pour le suivi des travaux. Il a appelé, par la même occasion, les entreprises réalisatrices à entamer les travaux de viabilisation du site.
