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Emission d'un timbre-poste à l'occasion de la Journée internationale de l'autisme Convention entre les ministères de la Solidarité et de la Poste et des TIC
A l'occasion de la célébration de la Journée internationale de l'autisme, qui coïncide avec le 2 avril de chaque année, une convention a été signée, hier, au palais de la culture Moufdi-Zakaria à Alger, entre le ministère de la Solidarité nationale et celui de la Poste et des TIC. Ont assisté à la cérémonie, la ministre de la Solidarité nationale, Mounia Meslem, le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, et les autorités locales. Cette rencontre a été marquée par l'émission d'un timbre-poste dont le motif est inspiré de deux dessins sélectionnés au terme d'un concours organisé à l'adresse des enfants autistes. Deux dessins ont été retenus. Celui d'une ville réalisée par l'enfant Dorbane Salim, qui est en classe spéciale à l'école primaire Si Youcef M'haned Said de Boudouaou (Boumerdès). L'autre est un dessin floral réalisé par Bendjaâfar Ismail, du Centre psychopédagogique pour enfants handicapés mentaux de Tlemcen. Ces dessins devraient illustrer deux timbres (national et international). Mounia Meslem a présenté, à l'occasion de cette journée, ses vœux aux parents des enfants autistes. « Cette journée mondiale de l'autisme est célébrée à Alger par l'ouverture d'un colloque international organisé par le ministère de la Santé pour la prise en charge des troubles autistiques », dira la ministre. Elle ajoutera que l'Etat veille à prendre en charge les besoins des patients. Elle a ajouté que l'enquête sur les maladies mentales en cours permettra de chiffrer les personnes atteintes et révélera aussi celles affectées d'autisme. Une autre enquête sanitaire sera lancée par le ministère de la Santé. Elle visera à déterminer les causes et les effets de la maladie de l'autisme. La ministre a rappellé que plus de 225 centres chargés de traiter les maladies mentales dont l'autisme sont répartis à travers le territoire. Alors que le nombre d'autistes était de 9.000 en 2015. Leulmi Hadj, vice-président de l'Association nationale autisme Algérie (ANAA), également parent d'un enfant adulte autiste, dira que « la prise en charge dans notre pays est à ses débuts. A mon avis, beaucoup reste à faire dans ce domaine ».
