Le réalisateur palestinien résidant au Danemark, Omar Echarkaoui, a présenté, dimanche dernier, son film « Al Madina » inscrit en compétition à la salle Maghreb, en présence de l'ambassadeur palestinien en Algérie. Le réalisateur a décrit le rêve du retour à la mère patrie à travers une narration et une technique bien différente de ce qu'on a connu du cinéma classique palestinien ou les films sur la Palestine. Les faits, de ce long-métrage paletino-jordanien de 90 minutes, se déroulent dans une ville arabe anonyme. Le réalisateur a tenu le rôle principal aux côtés de quelques figures connues du septième art arabe, à l'image de Achraf Farah, Ghazal, Sara Hdjourat Ditlevsen, Hassan Chair. L'histoire commence avec le retour de Youcef dans sa terre natale en compagnie de sa femme danoise, enceinte de leur premier enfant, en quête de repos. Puis brusquement, le couple se fait agresser, sur un chemin, par une bande de chérubins. En réaction, Youcef, en défendant sa femme, tue un enfant sans le vouloir. Sa femme perdra son enfant après l'agression. Emprisonné, Youcef subit les pires sévices, (violences, agressions...), cela durera un moment jusqu'à ce qu'une bombe touche l'enceinte pénitentiaire et permettra aux prisonniers de s'évader.Commence alors pour lui une longue aventure dans l'espoir de retrouver sa femme, repartie entretemps au Danemark. De guerre lasse, et faute de moyens de survie, il rejoint un groupe de trafiquants d'organes d'enfants. Il se perd et s'enfonce dans une folie qui lui fait perdre son humanisme. Mais c'était compter sans sa détermination à retrouver la voie de la repentance. Il décide de fuir le groupe de criminels et s'en éloigne laissant le spectateur dans une multitude d'interrogations.