L'enquête dans l'affaire de la petite Nihal n'a encore révélé aucune piste. Aucun élément nouveau sur la mort tragique de la petite Nihal Si Mohand n'a encore été trouvé, un mois après sa disparition mystérieuse le 21 juillet dernier devant le domicile de ses parents maternels au village Aït Abdelouahab, dans la commune d'Aït Toudert, dans la daïra des Ouacifs, à Tizi Ouzou, puis son assassinat dans des conditions horribles. Selon une source proche de l'enquête au niveau du groupement territorial de la Gendarmerie Nationale (GN) de Tizi Ouzou, les investigations dans cette affaire « sont toujours en cours, sous l'autorité du procureur de la République ». L'enquête a-t-elle avancé ? Notre source s'est contentée de dire que les enquêteurs sont à pied d'œuvre afin de déterminer les circonstances réelles de ce drame. Au niveau du commandement de la GN, l'enquête sur la mort de Nihal « est très compliquée et complexe ». Le rapport des experts de l'Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui n'a pas pu déterminer les circonstances de la mort de la petite Nihal ni le jour et l'heure approximatifs de sa mort. Les experts ont pu identifier la petite sur la base des indices retrouvés, pas loin du lieu de sa disparition mystérieuse. En effet, juste une petite partie du squelette a été retrouvée, soit un demi-crâne et quelques autres restes d'ossements éparpillés sur une surface de quatre hectares. « En l'absence de chair, de sang et d'empreintes, les analyses s'avèrent très complexes », a précisé notre source pour expliquer la lenteur des investigations. Les auditions des proches de la victime se poursuivent. C'est ce qu'a confirmé hier l'époux de la tante maternelle de Nihal, contacté par téléphone. « On n'a rien reçu d'officiel pour le moment mais l'enquête est toujours ouverte. Les enquêteurs nous ont convoqués à plusieurs reprises et des proches ont été auditionnés à Tizi Ouzou, Oran et Tiaret mais rien n'a infiltré. On espère résoudre cette affaire très bientôt pour que Nihal se repose en paix et que nous fassions réellement notre deuil », a-t-il déclaré. Il est à signaler que l'un des oncles de la petite a été entendu en tant que témoin par les gendarmes ainsi que 14 autres de l'entourage familial de la victime et ses parents.